Plus de voix sur IP dans la messagerie instantanée d’AOL

Mobilité

Dès le 4 octobre prochain, le portail proposera une nouvelle version d’AIM Triton permettant d’émettre des appels vers les fixes et les mobiles.

AOL ne semble pas perturbé outre mesure par les discussions entamées, notamment avec Microsoft , en vue de son rachat (voir édition du 16 septembre 2005). La filiale de Time Warner annonce avoir l’intention d’enrichir prochainement les services de téléphonie sur IP de sa messagerie instantanée AIM Triton.

Disponible en version de test depuis avril dernier, l’outil d’AOL offre déjà la possibilité de téléphoner d’ordinateur à ordinateur. Le 4 octobre prochain, il permettra également aux utilisateurs américains et canadiens d’émettre des appels depuis un ordinateur ou un téléphone fixe vers un autre ordinateur, un téléphone fixe ou mobile.

Les futurs services de voix sur IP d’AIM Triton seront accompagnés de plusieurs fonctionnalités. Les utilisateurs pourront notamment recevoir par e-mail, au format MP3, les messages vocaux laissés par leurs correspondants et être alerté par SMS de la réception d’un nouveau message. Ils auront également la possibilité d’utiliser plusieurs numéros de téléphone.

Des services disponibles par abonnement

AOL envisage d’offrir ces services avancés de téléphonie sur IP entre autres sous la forme d’abonnements. Ses tarifs varieront entre 18,99 dollars, pour des appels locaux illimités, et 34,99 dollars par mois pour des communications internationales illimitées.

La filiale de Time Warner est le premier portail à programmer le lancement de tels services. Elle devance notamment MSN qui souhaite lui aussi intégrer une offre complète de VoIP à sa messagerie instantanée, suite à l’acquisition de la société Teleo (voir édition du 31 août 2005).

Autre acteur en piste : Yahoo, qui prévoit de proposer des services similaires avant la fin de l’année aux Etats-Unis et avant le début de l’été 2006 en France, selon Antoine Duarte, PDG de Yahoo France (voir édition du 12 septembre 2005). Google reste, quant à lui, très discret sur les évolutions possibles de sa propre solution, lancée fin août dernier (voir édition du 24 août 2005).