Poker en ligne : Facebook joue la carte de l’ambition

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Facebook, qui aurait dans l’idée de s’imposer comme un poids lourd du poker en ligne, s’apprêterait à ouvrir son écosystème à d’autres devises que les Crédits, seule monnaie en vigueur sur le réseau.

Facebook envisagerait d’ouvrir son écosystème de poker en ligne aux principales devises monétaires, sans nécessiter d’une conversion préalable en Crédits, jetons virtuels actuellement en vigueur sur la plate-forme déployée en partenariat avec Zynga.

Les équipes de Mark Zuckerberg en auraient appelé aux opérateurs après des concertations estivales auprès d’une vingtaine d’acteurs du marché.

En jeu, 8 licences (deux pour chacun des 4 partenaires retenus) dont l’exploitation se limiterait au Royaume-Uni, pilote d’une expansion entrevue à l’Europe et, à plus long terme, aux pays qui autorisent de telles pratiques.

La divergence des 50 Etats américains, souverains dans cet exercice de réglementation, accouche d’un tel casse-tête que Facebook semble résolu à s’en détourner si le projet prend forme.

A en croire eGamingReview, les tractations vont bon train avec Gamesys, 888Poker et Pokerstars, en première ligne d’un peloton de prétendants.

Sa politique publicitaire en ce sens récemment assouplie pour favoriser les annonces relatives aux jeux de hasard, le réseau social aux 800 millions d’inscrits compte vraisemblablement s’affirmer comme un poids lourd du poker virtuel.

Cette entreprise de séduction des masses vise essentiellement les joueurs réfractaires au système des Crédits, implémentés comme seule devise actuellement en circulation.

Sur le modèle d’Apple et son marché d’applications, Facebook octroie actuellement aux développeurs 70% des revenus générés.

Le reste est prélevé à la racine, sous la forme d’une taxe à taux fixe. Il se murmure que le concept perdurera, en euros comme en dollars, avec cet embryon de poker dans l’absolu plus réaliste.


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