Pour Greenpeace, l’iPhone pollue

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L’association écologique épingle à nouveau la firme à la pomme. L’iPhone contiendrait des matériaux dangereux.

Malmené par les pirates et regardé avec un mélange d’envie et de suspicion par Orange, l’iPhone d’Apple ne laisse décidemment personne indifférent. Le nouveau téléphone est désormais dans le collimateur de Greenpeace, qui avait déjà décerné un bonnet d’âne à Apple en avril pour l’usage de substances chimiques dans ses équipements informatiques.

D’après une nouvelle étude de l’association écologique – qui s’appuie sur les tests de 18 composants internes et externes -, ce téléphone « contient des substances chimiques et des matériaux dangereux ». Elle dénonce, en particulier, « la présence de composés bromés » décelée « dans la moitié des échantillons, dont un échantillon de l’antenne du portable, dans laquelle ils représentent 10% du poids totale du circuit imprimé flexible ». Or, le brome poserait un certain nombre de problèmes pour le recyclage.

« Apple réinvente le téléphone polluant ! »

Greenpeace affirme également que le laboratoire scientifique qui a mené les tests, a « identifié un mélange d’esters de phtalates toxiques dans le revêtement en PVC du casque à hauteur de 1.5% du poids de ce matériau néfaste ». Cette substance est apparemment proscrite en Europe dans tous les jouets et articles de puériculture (au-delà de 0,1% du poids) parce qu’elle est considérée comme « toxique pour la reproduction ».

Autre élément mis en cause : la batterie du terminal. Soudée au combinée, elle rendrait difficile le tri pour le recyclage.

Dans un communiqué intitulé « Apple réinvente le téléphone polluant ! », l’organisation environnementale conclut par la voix d’un de ses responsables que « Steve Jobs a manqué l’appel pour faire, avec l’iPhone, ses premiers pas vers des produits Apple plus vert ».

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