Press release

Les directeurs financiers ignorent les risques de la chaîne d’approvisionnement alors que s’intensifie la réduction des coûts

0 Donnez votre avis

PARIS, June 22 /PRNewswire/ —

– Une étude internationale met en évidence le risque accru du manque de lien entre la finance et l’approvisionnement

Selon une nouvelle étude importante « The Cost of Control » les directeur financiers d’organisations internationales privilégient la réduction des coûts au détriment de la gestion du risque, et ne prennent pas suffisamment en compte les risques relevant de la chaîne d’approvisionnement.

De cette étude, publiée aujourd’hui par un universitaire de premier plan et Basware, leader des solutions « Purchase to Pay », il ressort que:

    
    - Seulement 28% des directeurs financiers estiment que 
      l'approvisionnement a un impact important sur l'exposition au risque
      financier.
    - Moins de la moitié estiment qu'il existe un certain niveau
      d'intégration entre les équipes de l'approvisionnement et de la 
      finance.
    - Presque 60% des charges indirectes ne sont pas suivies par
      les organisations internationales.
    - 64% des personnes interrogées placent la réduction des coûts
      en tête de leurs priorités, alors que seulement 39 % citent la 
      réduction du risque comme une priorité.

La récession actuelle affecte profondément les entreprises dans le monde entier, et « The Cost of Control » (Le coût du contrôle) est la première grande étude mondiale qui examine les questions affectant les domaines de la finance et de l’approvisionnement. Présentant les opinions de 550 administrateurs et directeurs financiers1 travaillant dans des organisations du monde entier, l’étude a reçu la contribution du professeur Adrian Done de l’école de commerce IESE de Barcelone.

Les résultats de « The Cost of Control » révèlent qu’en dépit d’une conjoncture économique à haut risque, les directeurs financiers ne sont pas conscients de l’importance d’une gestion étroite des chaînes d’approvisionnement par le biais de l’approvisionnement, étant donné que seules 28% (tableau – ref 1) des personnes interrogées dans cette étude estiment que l’approvisionnement a un impact important sur l’exposition au risque financier.

En commentant ces résultats, le professeur Done a déclaré « aujourd’hui, les entreprises sont définies par leurs chaînes d’approvisionnement et certains échecs commerciaux à haut profil de ces 12 derniers mois montrent que cela constitue une cause fondamentale. Dans le monde entier, les services financiers sont coupables d’ignorer la valeur réelle que leurs équipes d’approvisionnement peuvent apporter depuis maintenant des dizaines d’années ; il est donc fondé de suggérer que les directeurs financiers ne tirent pas le maximum de ce qui pourrait être un actif inestimable dans la lutte contre la récession ».

« Le résultat suivant, à savoir que seulement 46% (ref 2) des directeurs financiers constatent une intégration réelle entre les processus des achats et de la finance, est particulièrement alarmant, étant donné que cela représente une cassure importante entre deux services qui doivent plus que jamais collaborer pour combattre la récession, » a-t-il ajouté. « Si l’on ajoute que seulement 27% (ref 3) des directeurs financiers estiment que l’approvisionnement a un effet positif sur la rentabilité de l’entreprise, tout cela porte à croire que le rôle de l’approvisionnement en soi et, de façon plus large, de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement n’est pas considéré comme un élément important en termes de rentabilité ».

On ne sera peut-être pas surpris que la réduction brute des coûts soit également considérée comme une priorité majeure par les directeurs financiers interrogés dans cette étude, 64% (ref 4) d’entre eux affirmant que la réduction des coûts était une priorité. Dans le même temps, il semble que nombre d’entre eux se distancient de manière alarmante des objectifs stratégiques, étant donné que seulement 39% (ref 5) placent l’analyse du risque au coeur de leurs préoccupations, et qu’un nombre comparable de 39% (ref 6) estiment essentiel de maintenir ou d’améliorer les marges. En revanche, et de manière surprenante vu l’accent stratégique placé ces dernières années par de nombreuses entreprises sur l’approvisionnement vert et le bureau sans papier, seulement 24% (ref 7) des personnes interrogées restent focalisées sur les pratiques environnementales.

« Les résultats révèlent une grave déconnexion entre les services de la finance et de l’approvisionnement, » déclare Bertrand Aumoite, le DG France et Europe du Sud de Basware. « Il doit y avoir des deux côtés de la barrière une certaine anxiété à la lecture des résultats de cette étude. Alors que partout les directeurs financiers recherchent les moyens de renforcer la sécurité et la stabilité de leurs organisations, il semble qu’ils passent à côté d’une pièce majeure du puzzle en négligeant l’avantage stratégique majeur constitué par les équipes de l’approvisionnement. »

« Mais, bien que les professionnels de l’approvisionnement pensent probablement que leurs collègues de la finance ne saisissent pas leur valeur stratégique, l’approvisionnement constitue une fonction cruciale qui peut donner un avantage décisif à une entreprise dans une conjoncture économique ardue. Dans le même temps, il est nécessaire d’analyser sérieusement les raisons pour lesquelles l’approvisionnement n’est toujours pas considéré sous cet angle, » ajoute t-il.

« The Cost of Control » révèle aussi que les entreprises négligent d’importants niveaux de données et de processus, ce qui rend pratiquement impossible d’avoir une visibilité précise de la comptabilité de l’entreprise. Les directeurs financiers interrogés ont admis que seulement 42% (ref 8) des charges indirectes – telles que les charges de marketing ou de consulting – ont été enregistrées par leur organisation, et que seulement 50% (ref 9) des processus d’achats ont été automatisés, ce qui laisse une forte possibilité d’erreur humaine.

Pour aider à s’attaquer aux défis mis en évidence par « The Cost de Control », Basware recommande aux directeurs financiers comme aux professionnels de l’approvisionnement un plan en trois points :

1. Il est essentiel que toutes les organisations aient 100% de visibilité sur les charges – directes et indirectes – de l’ensemble de l’entreprise. Une entreprise ne peut pas prendre de décision financière difficile tant qu’elle ne dispose pas d’une vue comptable unifiée

2. S’assurer que les bons contrôles sont en place pour donner un contrôle précis sur qui dépense de l’argent et ce qu’il est possible d’acheter, en vue d’améliorer les processus métiers et la gestion des capitaux

3. C’est seulement en travaillant vraiment de manière stratégique que les services de finance et d’approvisionnement prendront les décisions qui bénéficieront à l’ensemble de l’entreprise. Les entreprises qui réussissent à rendre transparent la totalité de leur cycle d’achats seront mieux placées pour sortir en meilleure forme du ralentissement économique actuel

Pour obtenir un exemplaire intégral de l’étude « The Cost of Control », veuillez consulter http://www.basware.com/control.

Source : Basware OYJ

À propos de Basware

Basware est le leader global des solutions Purchase to Pay (« de l’achat à la facture ») avec plus de 1 500 clients et 850,000 utilisateurs répartis dans plus de 50 pays à travers le monde. Les solutions Basware automatisent les processus financiers « métiers » sur toute la chaîne Purchase to Pay depuis le Sourcing jusqu’au paiement des factures et créé de la valeur en apportant conformité, contrôle, économie et productivité, ainsi qu’un rapide retour sur investissement. Les solutions Basware sont distribuées et implémentées, sur site ou bien sous forme de service, en Europe, Etats-Unis et Asie-Pacifique à travers un large réseau de bureaux Basware et partenaires agréés.

En 2008, le chiffre d’affaire a atteint 86 millions d’Euros. Fondée en 1985, Basware Corporation est une société cotée sur le marché boursier du NASDAQ OMX Helsinki Ltd. Son siège social est situé en Finlande et elle compte sept filiales en Europe et une aux Etats-Unis.

Pour plus d’informations: http://www.basware.com/fr

À propos de l’étude

L’étude « The Cost of Control » a été réalisée pour le compte de Basware par la société d’études indépendante Loudhouse en mai 2009. Les résultats proviennent d’un éventail d’entreprises réparties dans le monde entier, toutes les personnes interrogées occupant les fonctions de directeur ou d’administrateur financier, ou des fonctions de niveau équivalent. La taille des organisations dans lesquelles travaillent les personnes interrogées s’échelonne entre 1 000 et 50 000 salariés.

Les entretiens ont été réalisés en vue de présenter une vue proportionnelle de la situation dans le monde, avec 100 personnes interrogées aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Scandinavie et en Allemagne, et 50 en Espagne, au Benelux et en France pour arriver au total de 550.

À propos du professeur Done et de l’IESE

Adrian Done est professeur adjoint du département de gestion de la production, de la technologie et de l’exploitation de l’IESE, et associé de recherche de l’Advanced Institute of Management (AIM), au Royaume-Uni. Il est titulaire d’un doctorat de la London Business School de l’Université de Londres, et d’un MBA de l’IESE. Il détient aussi un Certificat d’études universitaires supérieures de l’Open University et une licence en génie mécanique de l’Université de Technologie de Loughborough.

L’école de commerce IESE est largement reconnue comme l’une des meilleures écoles de commerce international en Europe. Fondée en 1958 à Barcelone en tant qu’école supérieure de commerce de l’Université de Navarre, l’IESE est implantée à Munich, New York et Sao Paulo. Elle offre des diplômes de MBA, MBA international pour cadres, MBA pour cadres et doctorat en management, ainsi qu’un large éventail de programmes de formation destinés aux cadres supérieurs internationaux et de programmes de formation continue destinés aux anciens élèves.

(1) L’étude « The Cost de Control » présente les opinions de directeurs et d’administrateurs financiers, avec 100 personnes interrogées aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Scandinavie et en Allemagne, et 50 en Espagne, au Benelux et en France pour arriver au total de 550.

Source : Basware OYJ