Press release

Les résultats actualisés de l’essai MM-020/IFM 07-01 (First) sur le REVLIMID® ont été présentés lors du congrès annuel de l’Association européenne d’hématologie

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BOUDRY, Suisse–(BUSINESS WIRE)–Celgene International Sàrl, filiale à 100% de Celgene Corporation
(NASDAQ:CELG), a annoncé aujourd’hui les résultats actualisés de son
essai pivot de phase III FIRSTTM (MM-020/IFM 07-01) ,
comparant l’administration continue de REVLIMID®
(lénalidomide) plus une faible dose de dexaméthasone (groupe
continuellement sous Rd) à une durée fixe de 18 cycles de Rd (72
semaines) (Rd18) ou de 12 cycles de melphalan, de prednisone et de
thalidomide (72 semaines) (MPT), pour le traitement de patients
inéligibles à une transplantation, atteints d’un myélome multiple
récemment diagnostiqué. Ces résultats, qui s’inscrivent dans le cadre
des demandes d’approbation réglementaires ayant conduit à l’extension du
profil d’emploi du REVLIMID® aux États-Unis et dans l’UE en février
2015, ont été présentés lors du congrès annuel de l’Association
européenne d’hématologie.

Dans cet essai, le critère d’évaluation principal était la survie sans
progression (SSP) et l’analyse initiale comparait le Rd administré en
continu et le MPT. La survie globale était un critère d’évaluation
secondaire, ainsi que le taux de réponse, la durée de réponse, le temps
de réponse, l’innocuité, le temps avant traitement anti-myélome de
seconde ligne et la meilleure réponse au traitement anti-myélome de
seconde ligne.

Une analyse actualisée de la survie sans progression (SSP) a montré une
durée médiane de 26,0 mois chez les patients continuellement sous Rd,
contre 21,9 mois pour ceux traités par MPT (HR 0,69 (95% d’intervalle de
confiance; 0,59‐0,80) p=0,00031). La SSP médiane pour le groupe Rd18
était de 21,0 mois.

Le traitement continu par Rd (thérapie double) a continué de présenter
un avantage sur le plan de la survie globale, avec une réduction de 25%
du risque de décès comparé à une thérapie triple pâr MPT dans cette
analyse de la survie mise à jour (HR 0,75 (95% d’intervalle de
confiance; 0,62‐0,90), ce qui se traduit par une amélioration médiane de
la survie globale de 10,4 mois (passant de 48,5 à 58,9 mois). La survie
globale médiane pour le groupe Rd18 était de 56,7 mois. Le suivi médian
était de 45,5 mois.

« Les résultats actualisés de l’essai FIRST renforcent le bénéfice en
termes de survie pour les patients atteints d’un myélome multiple
récemment diagnostiqué et traités en continu par REVLIMID », a déclaré
le Professeur Thierry Facon du CHU de Lille, investigateur principal de
cet essai.

Une analyse actualisée de l’innocuité dans le groupe conntinuellement
sous Rd a abouti à des résultats semblables, avec un suivi plus long par
rapport aux données précédemment publiées (N Engl J Med 2014). Ces
données ont montré que les effets indésirables de grade 3/4 qui sont
survenus chez au moins 8% des patients continuellement sous Rd, sous
Rd18 ou sous MPT étaient notamment : la neutropénie (28%, 26% et 45%,
respectivement), l’anémie (18%, 16% et 19%, respectivement), la
thrombocytopénie (8%, 8% et 11%, respectivement), la neutropénie fébrile
(1%, 3% et 3%, respectivement), la leucopénie (5%, 6% et 10%,
respectivement), les infections (29%, 22% et 17%, respectivement), la
pneumonie (8%, 8% et 6%, respectivement), la thrombose veineuse profonde
et/ou l’embolie pulmonaire (8%, 6% et 5%, respectivement), l’asthénie
(8%, 6% et 6%, respectivement), la fatigue (7%, 9% et 6%,
respectivement) et la neuropathie sensorielle périphérique (1%, < 1% et
9%, respectivement).

Une analyse actualisée de l’incidence des malignités principales
secondaires invasives fait état de 3,9% d’incidence chez les patients
continuellement sous Rd, contre 6,1% chez les patients sous Rd18 et 5,5%
chez les patients sous MPT. L’incidence de tumeurs solides était
similaire dans les groupes de patients continuellement sous Rd et sous
MPT (3,4% et 3,3%, respectivement), contre 5,9% chez les patients sous
Rd18.

À propos du REVLIMID®

Aux États-Unis, REVLIMID est autorisé en association avec la
dexaméthasone pour le traitement du myélome multiple. Au sein de l’Union
Européenne, REVLIMID est autorisé pour le traitement du myélome multiple
non préalablement traité chez les patients adultes non éligibles à une
greffe. REVLIMID est également approuvé pour le traitement du myélome
multiple chez les patients ayant déjà reçu au moins un traitement
antérieur dans près de 70 pays, englobant l’Europe, les Amériques, le
Moyen Orient et l’Asie, et, en association avec la dexaméthasone, pour
le traitement du myélome multiple chez les patients dont la maladie a
progressé après avoir reçu au moins un traitement antérieur en Australie
et en Nouvelle-Zélande.

REVLIMID est également autorisé aux États-Unis, au Canada, en Suisse, en
Australie, en Nouvelle-Zélande et dans plusieurs pays d’Amérique Latine,
ainsi qu’en Malaisie et en Israël, pour le traitement des patients
présentant une anémie avec dépendance transfusionnelle due à un SMD
(syndrome myélodysplasique) à risque faible ou intermédiaire 1 associé à
une anomalie cytogénétique de type délétion 5q isolée avec ou sans
autres anomalies cytogénétiques et, en Europe, pour le traitement des
patients présentant une anémie avec dépendance transfusionnelle due à un
SMD à risque faible ou intermédiaire 1 associé à une anomalie
cytogénétique de type délétion 5q isolée, lorsque les autres options
thérapeutiques sont insuffisantes ou inappropriées.

En outre, REVLIMID est approuvé aux États-Unis pour le traitement de
patients atteints du lymphome du manteau (LCM) dont la maladie a rechuté
ou progressé après deux traitements consécutifs, dont l’un au bortezomib.

Informations des autorités de réglementation américaines à propos de
REVLIMID
®

REVLIMID® (lénalidomide) en combinaison avec
la dexaméthasone (dex) est indiqué pour le traitement de patients
atteints de myélome multiple (MM)

REVLIMID® est indiqué pour le traitement de
patients atteints d’une anémie dépendante de transfusion due à des
syndromes myélodysplasiques (SMD) de risque faible ou intermédiaire 1
associés à une anormalité cytogénétique de délétion 5q avec ou sans
anormalités cytogénétiques supplémentaires

REVLIMID® est indiqué pour le traitement de
patients atteints du lymphome à cellules du manteau (LCM) dont la
maladie est en rechute ou a progressé après deux traitements préalables,
dont l’un incluait le bortézomib

Le REVLIMID n’est pas indiqué ni recommandé pour le traitement des
patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC) en dehors
d’essais cliniques contrôlés.

Informations importantes de sécurité

AVERTISSEMENT : TOXICITÉ EMBRYO-FŒTALE, TOXICITÉ HÉMATOLOGIQUE et
THROMBOSE VEINEUSE et ARTÉRIELLE

Toxicité pour l’embryon ou le fœtus

Ne pas utiliser REVLIMID pendant la grossesse. Le lénalidomide, un
analogue du thalidomide, a généré des malformations des membres lors
d’une étude du développement chez les singes. Le thalidomide est un
tératogène humain connu qui génère des malformations congénitales graves
et potentiellement mortelles chez les humains. La prise de lénalidomide
pendant la grossesse peut entraîner des malformations congénitales ou le
décès d’un fœtus en développement. Les femmes en âge de procréer doivent
obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un
traitement au REVLIMID. Elles doivent utiliser deux modes de
contraception ou s’abstenir en permanence de tout rapport hétérosexuel
pendant le traitement au REVLIMID et pendant les quatre semaines qui
suivent. Pour éviter l’exposition du fœtus au lénalidomide, REVLIMID
n’est disponible que dans le cadre d’un programme de distribution
restreinte appelé REVLIMID REMS
® (anciennement
programme « RevAssist
® »).

Des informations relatives au programme REVLIMID REMS®
sont disponibles sur le site
www.celgeneriskmanagement.com
ou en composant le numéro gratuit du fabricant 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique (neutropénie et
thrombocytopénie)

REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie
graves. Quatre-vingts pour cent des patients atteints de SMD associés à
une délétion 5q ont nécessité de retarder / réduire le dosage au cours
de l’étude majeure. Trente-quatre pour cent des patients ont nécessité
un deuxième report / une deuxième réduction du dosage. Une toxicité
hématologique de grade 3 ou 4 a été observée chez 80 % des patients
participant à l’étude. L’hémogramme complet des patients sous traitement
pour un SMD associé à une délétion 5q doit être surveillé chaque semaine
pendant les 8 premières semaines de traitement et au moins une fois par
mois par la suite. Certains patients peuvent nécessiter une interruption
ou une réduction du dosage, ou avoir besoin de produits sanguins ou de
facteurs de croissance.

Thrombose veineuse et artérielle

Le REVLIMID a démontré un risque considérablement accru de thrombose
veineuse profonde et d’embolie pulmonaire, ainsi qu’un risque
d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral, chez les
patients atteints de MM qui ont été traités par une polythérapie au
REVLIMID et à la dexaméthasone. Il est conseillé aux patients et aux
médecins de surveiller les signes et symptômes de thromboembolie. Il
convient de recommander aux patients de consulter un médecin s’ils
développent des symptômes comme un manque de souffle, des douleurs
thoraciques ou une tuméfaction des bras ou des jambes. Le recours à la
thromboprophylaxie est recommandé et le choix du régime doit reposer sur
une évaluation des risques sous-jacents du patient.

CONTRE-INDICATIONS

Grossesse : REVLIMID peut nuire au fœtus lorsqu’il est administré
à une femme enceinte ; il est contre-indiqué chez la femme enceinte. Si
ce médicament est utilisé en cours de grossesse ou si la patiente tombe
enceinte pendant le traitement avec ce médicament, elle doit être
informée des dangers potentiels pour le fœtus

Réactions allergiques : REVLIMID est contre-indiqué chez les
patients ayant montré une hypersensibilité (par exemple, œdème de
Quincke, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique) au
lénalidomide

MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS

Toxicité embryo-fœtale :

  • Le REVLIMID est un analogue de la thalidomide, un tératogène humain
    connu qui entraîne des anomalies congénitales potentiellement fatales
    chez les humains ou le décès embryo-fœtal. Une étude sur le
    développement embryo-fœtal menée sur des singes indique que le
    lénalidomide produit des malformations chez les petits des guenons qui
    ont reçu le médicament en cours de gestation, similaires à celles
    observées chez les humains suite à une exposition au thalidomide
    pendant la grossesse
  • Les femmes en âge de procréer doivent éviter toute grossesse pendant
    au moins 4 semaines avant de démarrer un traitement sous REVLIMID, en
    cours de traitement, en cours d’interruption de dosage et pendant au
    moins 4 semaines après avoir terminé le traitement. Elles doivent
    s’engager à s’abstenir continuellement d’avoir des relations sexuelles
    hétérosexuelles ou à utiliser deux méthodes de contraception fiables 4
    semaines avant de démarrer le traitement sous REVLIMID, en cours de
    traitement, en cours d’interruption de dosage et pendant 4 semaines
    après la fin du traitement sous REVLIMID. Elles doivent obtenir 2
    tests de grossesse négatifs avant de démarrer le traitement
  • Chez les hommes : le lénalidomide est présent dans le sperme des
    patients recevant le médicament. Les hommes doivent toujours utiliser
    un préservatif en latex ou synthétique en cas de relations sexuelles
    avec des femmes en âge de procréer, lorsqu’ils sont traités par
    REVLIMID et jusqu’à 28 jours après l’arrêt du REVLIMID, même s’ils ont
    subi une vasectomie réussie. Les patients hommes sous REVLIMID ne
    doivent pas faire don de leur sperme
  • Don de sang : les patients ne doivent pas faire don de leur sang en
    cours de traitement sous REVLIMID et pendant 1 mois après l’arrêt du
    médicament, car leur sang pourrait être donné à une femme enceinte,
    dont le fœtus ne doit pas être exposé au REVLIMID

Programme REVLIMID REMS®

Du fait du risque embryo-fœtal, le REVLIMID n’est disponible qu’à
travers un programme restreint, en vertu d’une stratégie d’évaluation et
d’atténuation des risques (REMS), le programme REVLIMID REMS®
(anciennement appelé le programme « RevAssist®
»). Les prescripteurs et les pharmacies doivent être agréés par le
programme et les patients doivent signer un formulaire d’accord et se
conformer aux exigences. Des informations complémentaires sur le
programme REVLIMID REMS® sont disponibles sur
le site www.celgeneriskmanagement.com
ou par téléphone, au 1-888-423-5436

Toxicité hématologique : le REVLIMID peut entraîner une
neutropénie et une thrombocytopénie importantes. Surveiller les signes
d’infection chez les patients atteints de neutropénie. Conseiller aux
patients d’être attentifs aux saignements ou aux contusions, notamment
en cas d’utilisation concomitante d’autres médicaments susceptibles
d’augmenter le risque hémorragique. Myélome
multiple:
la formule sanguine complète des patients
sous REVLIMID/dex doit être évaluée tous les 7 jours pendant les 2
premiers cycles, les jours 1 et 15 du cycle 3, puis tous les 28 jours. Lymphome
des cellules du manteau :
: la formule sanguine complète des
patients sous REVLIMID pour traiter un lymphome des cellules du manteau
(LCM) doit être évaluée chaque semaine pendant le premier cycle (28
jours), toutes les 2 semaines pendant les cycles 2 à 4, puis chaque
mois. Les patients peuvent nécessiter une interruption et/ou une
réduction du dosage. SMD : Voir
l’encadré sur les AVERTISSEMENTS

Thrombose veineuse et artérielle : les cas de thrombose veineuse
(principalement thrombose veineuse profonde – TVP – et embolisme
pulmonaire – EP) et de thrombose artérielle sont accrus chez les
patients traités avec REVLIMID. On a observé un risque sensiblement
accru de TVP (7,4%) et de EP (3,7%) chez les patients atteints de
myélome multiple (MM) après au moins un traitement antérieur, qui ont
été traités par REVLIMID/dex, en comparaison avec un placebo/dex (3,1%
et 0,9%) lors d’essais cliniques réalisés avec différents traitements
anticoagulants. Dans l’étude sur le myélome multiple nouvellement
diagnostiqué (NDMM), dans laquelle pratiquement tous les patients ont
reçu une prophylaxie antithrombotique, on a recensé des cas de TVP
(3,6%) et d’EP (3,8%) dans le groupe continuellement sous Rd. Les cas
d’infarctus du myocarde (1,7%) et d’AVC (2,3%) sont accrus chez les
patients atteints de myélome multiple après au moins un traitement
antérieur, qui ont été traités par REVLIMID/dex, en comparaison avec un
placebo/dex (0,6% et 0,9%), lors d’essais cliniques. Dans l’étude sur le
NDMM, l’infarctus du myocarde (y compris aigu) a été signalé (2,3%) dans
le groupe continuellement sous Rd. La fréquence des effets indésirables
graves de l’AVC était de (0,8%) dans le groupe continuellement sous Rd.
Les patients présentant des facteurs de risque connus, y compris une
thrombose antérieure, sont susceptibles d’être exposés à un risque accru
et des mesures doivent être prises pour tenter de minimiser tous les
facteurs modifiables (p.ex. hyperlipidémie, hypertension, tabagisme).
Lors d’essais cliniques contrôlés n’utilisant pas de thromboprophylaxie
concomitante, 21,5% des incidents thrombotiques ont touché des patients
atteints de myélome multiple récidivant ou réfractaire qui étaient
traités par REVLIMID/dex, contre 8,3% de thrombose dans le groupe
placebo/dex. Le délai médian de survenue du premier incident
thrombotique était de 2,8 mois. Dans l’étude sur le myélome multiple
nouvellement diagnostiqué (NDMM), dans laquelle pratiquement tous les
patients ont reçu une prophylaxie antithrombotique, la fréquence globale
des incidents thrombotiques était de 17,4% dans le groupe
continuellement sous Rd et sous Rd18. Le délai médian de survenue du
premier incident thrombotique était de 4,37 mois. Le recours à la
thromboprophylaxie est recommandé et le régime doit se baser sur les
risques sous-jacents des patients. Les ASE et les œstrogènes pourraient
accentuer le risque de thrombose et la décision d’en administrer ne doit
être prise qu’après avoir évalué les risques et les bienfaits. Voir
l’encadré sur les AVERTISSEMENTS

Mortalité accrue chez les patients atteints de leucémie lymphoïde
chronique (LLC) :
lors d’un essai clinique dans le traitement de
première intention de patients atteints d’une leucémie lymphoïde
chronique (LLC), une monothérapie au REVLIMID augmentait le risque de
décès, en comparaison avec une monothérapie au chlorambucil. Lors d’une
analyse intermédiaire, 34 décès ont eu lieu parmi les 210 patients du
groupe de traitement sous REVLIMID par rapport à 18 décès parmi 211
patients du groupe de traitement sous chlorambucil et le rapport des
taux d’incidence pour la survie globale était de 1,92 [IC de 95 % : 1,08
à 3,41] correspondait à une hausse de 92 % du risque de décès. Les
réactions indésirables graves sur le plan cardiovasculaire, dont
fibrillation auriculaire, infarctus du myocarde et défaillance
cardiaque, se sont produites plus fréquemment dans le groupe de
traitement sous REVLIMID. Le REVLIMID n’est pas indiqué et il est
déconseillé pour une utilisation dans le cas de la LLC en dehors
d’essais cliniques contrôlés

Malignités principales secondaires : lors des essais cliniques
réalisés sur des patients atteints de myélome multiple sous REVLIMID, on
a observé une augmentation des malignités principales secondaires
invasives, notamment la leucémie myéloblastique aiguë (LMA) et les
syndromes myélodysplasiques (SMD). L’augmentation du nombre des cas de
LMA et de SMD s’est principalement produite chez les patients atteints
de NDMM recevant REVLIMID, en combinaison en avec du melphalan par voie
orale (5,3%), ou immédiatement suite à l’administration d’une forte dose
de melphalan par voie intraveineuse et AGCS (jusqu’à 5,2%). La fréquence
des cas de LMA et de SMD dans les groupes Revlimid/dex était de 0,4%. On
a observé des cas de tumeurs malignes à cellules B (y compris le
lymphome de Hodgkin) lors des essais cliniques dans lesquels les
patients ont reçu du lénalidomide après une AGCS. Les patients ayant
reçu un traitement contenant du REVLIMID jusqu’à progression de la
maladie n’ont pas montré plus d’incidence de MPS invasives que les
patients traités par REVLIMID sur une durée fixée à l’avance. Surveiller
les patients pour détecter le développement de malignités principales
secondaires. Tenir compte du bénéfice potentiel et du risque de
malignités principales secondaires si un traitement au REVLIMID est
envisagé

Hépatotoxicité : des cas d’insuffisance hépatique, y compris des
cas mortels, sont survenus chez des patients traités sous lénalidomide
en combinaison avec la dexaméthasone. Le mécanisme de l’hépatotoxicité
induite par des médicaments est inconnu. Une maladie hépatique virale
préexistante, des enzymes hépatiques de base élevées et des médicaments
concomitants peuvent constituer des facteurs de risque. Surveiller
régulièrement les enzymes hépatiques. Cesser REVLIMID en cas d’élévation
des enzymes hépatiques. Après un retour aux valeurs initiales, un
traitement à un dosage inférieur peut être envisagé

Réactions allergiques : des cas d’œdème de Quincke et des
réactions dermatologiques graves, notamment le syndrome de
Stevens-Johnson (SSJ) et le syndrome de Lyell, ont été signalés. Ces
événements peuvent être mortels. Les patients possédant des antécédents
d’éruptions cutanées de grade 4 associées à un traitement sous
thalidomide ne doivent pas prendre REVLIMID. L’interruption ou l’arrêt
de REVLIMID doit être envisagé en cas d’éruptions cutanées de grade 2 à
3. REVLIMID doit être arrêté en cas d’œdème de Quincke, d’éruption
cutanée de grade 4, d’éruption exfoliante ou bulleuse ou si l’on
suspecte un syndrome de Stevens-Johnson ou de Lyell. Ne pas reprendre de
traitement à base de REVLIMID après un arrêt dû à ces réactions. Les
gélules de REVLIMID contiennent du lactose. On doit soupeser avec soin
les risques potentiels par rapport aux bienfaits escomptés avant
d’envisager l’administration REVLIMID aux patients présentant une
intolérance au lactose

Syndrome de lyse tumorale : des cas de décès dus au syndrome de
lyse tumorale (SLT) ont été signalés en cours de traitement sous
lénalidomide. Les patients à risque de syndrome de lyse tumorale sont
ceux qui présentent une charge tumorale élevée avant le traitement. Ces
patients doivent être surveillés de près et il convient de prendre les
précautions appropriées

Réaction de poussée tumorale : des cas de réaction de poussée
tumorale (RPT) ont été relevés au cours de l’utilisation expérimentale
du lénalidomide pour la LLC et le lymphome, caractérisés par un
gonflement des ganglions lymphatiques, une légère fièvre, des douleurs
et des éruptions cutanées.

Une surveillance et une évaluation pour une réaction de poussée tumorale
sont recommandés chez les atteints de LCM. La poussée tumorale peut
répliquer la progression de la maladie. Chez les patients atteints d’une
réaction de poussée tumorale de grade 3 ou 4, il est recommandé de
suspendre le traitement sous lénalidomide jusqu’à résolution de la
réaction de poussée tumorale à ≤ Grade 1. Dans l’essai sur le LCM,
environ 10 % des sujets ont subi une réaction de poussée tumorale ; tous
les rapports étaient d’une gravité de grade 1 ou 2. Tous les événements
se sont produits lors du cycle 1 et un patient a à nouveau développé une
réaction de poussée tumorale lors du cycle 11. Le lénalidomide peut
éventuellement être poursuivi chez les patients présentant une réaction
de poussée tumorale de grade 1 et 2 sans interruption ni modification, à
la discrétion du médecin. Les patients atteints d’une réaction de
poussée tumorale de grade 1 ou 2 peuvent également être traités avec des
corticostéroïdes, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et/ou
des analgésiques narcotiques pour la gestion des symptômes de réaction
de poussée tumorale. Les patients atteints d’une réaction de poussée
tumorale de grade 3 ou 4 peuvent être traités pour la gestion des
symptômes conformément aux directives concernant le traitement de la
réaction de poussée tumorale de grade 1 et 2

Mobilisation de cellules souches altérées : On a observé une
diminution du nombre de cellules CD34+ prélevées après traitement (> 4
cycles) par REVLIMID. Chez les patients candidats à une autogreffe de
cellules souches (AGCS), il convient de consulter un centre de
transplantation au début du traitement pour optimiser le calendrier de
prélèvement de cellules souches.

RÉACTIONS INDÉSIRABLES

Myélome multiple

  • Chez les patients nouvellement diagnostiqués, les réactions
    indésirables de grade 3 ou 4 les plus fréquemment signalées dans le
    groupe continuellement sous Rd étaient notamment : la neutropénie
    (27,8%), l’anémie (18,2%), la thrombocytopénie (8,3%), la pneumonie
    (11,1%), l’asthénie (7,7.%), la fatigue (7,3%), les douleurs dorsales
    (7%), l’hypokaliémie (6,6%), les éruptions cutanées (7,3%), la
    cataracte (5,8%), la dyspnée (5,6%), le TVP (5,5%), l’hyperglycémie
    (5,3%), la lymphopénie et la leucopénie. La fréquence des infections
    dans le groupe continuellement sous Rd était de 75%

    Les
    réactions indésirables signalées chez ≥20% des patients atteints de
    NDMM dans le groupe continuellement sous Rd étaient: la diarrhée
    (45,5%), l’anémie (43,8%), la neutropénie (35%), la fatigue (32,5%),
    les douleurs dorsales (32%), l’insomnie (27,6%), l’asthénie (28,2%),
    les éruptions cutanées (26,1%), la diminution de l’appétit (23,1%), la
    toux (22,7%), la dyspnée (22,0%), la pyrexie (21,4%), les spasmes
    musculaires (20,5%) et les douleurs abdominales (20,5%).

Contacts

Celgene
Investisseurs :
+41 32 729 8303
ir@celgene.com
ou
Médias
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media@celgene.com

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