Press release

Microsoft et les consommateurs agissent contre le piratage logiciel dans le monde

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REDMOND, Washington, December 3 /PRNewswire/ —

– Des initiatives visant à protéger les consommateurs lancées dans plus de 70 pays à l’occasion de la Journée d’action des consommateurs.

Microsoft Corp. a annoncé aujourd’hui une forte augmentation des déclarations volontaires -plus de 150 000 au cours des deux dernières années- de la part de personnes ayant acheté sans le savoir des logiciels contrefaits souvent infestés de virus ou de logiciels malveillants. Cette augmentation -le nombre de déclarations a plus que doublé par rapport à la dernière fois- reflète l’inquiétude croissante face aux préjudices causés par les logiciels contrefaits, ainsi que la volonté de Microsoft de donner la parole aux consommateurs dans la lutte contre la contrefaçon des logiciels.

(Logo : http://www.newscom.com/cgi-bin/prnh/20000822/MSFTLOGO)

En outre, Microsoft a annoncé aujourd’hui une démarche personnelle avec la Journée d’action des consommateurs (Consumer Action Day), à savoir le lancement simultané d’initiatives d’éducation et de mesures de mise en application dans plus de 70 pays pour aider à protéger les consommateurs et à les sensibiliser davantage quant aux risques que représentent les logiciels contrefaits.

« Les consommateurs veulent de l’action. La majorité de nos mesures de mise en application annoncées aujourd’hui résultent de suggestions et déclarations de la part des consommateurs », explique David Finn, co-directeur du contentieux pour la lutte contre le piratage et la contrefaçon chez Microsoft. « Les consommateurs qui sont dupés par des logiciels frauduleux se font contaminer par des virus, perdent des informations personnelles, risquent de se faire usurper leur identité et gaspillent du temps et argent précieux. L’annonce faite ce jour démontre notre engagement à collaborer avec d’autres, notamment nos partenaires, les organismes gouvernementaux et les organisations non gouvernementales, pour protéger les gens des effets néfastes des logiciels contrefaits ».

L’industrie du logiciel examine depuis longtemps le marché noir des logiciels piratés et ses effets sur les consommateurs. Une étude originale réalisée par IDC en 2006(1) a montré qu’un site Web proposant des logiciels contrefaits sur quatre tentait d’installer du code indésirable ou malveillant lors du téléchargement. Ce taux est en augmentation, comme l’a constaté Media Surveillance, une entreprise de solutions anti-piratage basée en Allemagne, lorsqu’elle a récemment téléchargé plusieurs centaines de copies piratées de Windows et autres bidouillages et s’est aperçue que 32 pour cent contenaient du code malveillant. Le livre blanc 2006 d’IDC a également présenté une analyse de logiciels Microsoft contrefaits achetés chez des revendeurs dans 17 pays : plus de 50 pour cent des disques contenaient du code erroné, avaient des logiciels malveillants ou ne pouvaient même pas être installés. Il y a tout juste deux mois, l’étude BSA d’octobre 2009 sur le piratage sur Internet(2) a montré que les pays affichant un taux élevé de piratage présentaient également un taux élevé d’infection par logiciel malveillant.

« Le produit que nous avons reçu ressemblait à un logiciel Microsoft, mais lorsque nous avons essayé de l’installer, nous avons presque tout de suite eu des problèmes », rapporte Bill Kyne, président-directeur général de 5 Star Financial Services. « Nous avons rencontré des erreurs d’installation et d’enregistrement, dès le départ. Aussi bien ma femme que moi avons des entreprises à domicile et comptons beaucoup sur nos ordinateurs. Nous avons tous deux perdu un temps précieux chaque fois que le logiciel piraté n’a pas fonctionné correctement ».

Dans le cadre de la Journée d’action des consommateurs, plus de 70 pays lancent des initiatives d’éducation et des mesures d’exécution pour aider à protéger les consommateurs contre les logiciels contrefaits. Citons notamment un programme d’éducation sur les droits de propriété intellectuelle dans des écoles en Chine, un club d’originaux pour les revendeurs de logiciels en Allemagne, un cours de formation sur le risque de la contrefaçon pour l’organisme de protection des consommateurs au Mexique, un programme sur la sécurité en ligne pour les enfants en Grèce et une étude de l’impact du piratage sur les petites et moyennes entreprises en Argentine. Vous trouverez une carte interactive détaillant ces initiatives à travers le monde aujourd’hui sur http://www.howtotell.com.

Les effets des logiciels malveillants peuvent aller de publicités agaçantes à une violation grave de la sécurité informatique. Une récente étude réalisée par Harrison Group Inc.(3) a découvert que les entreprises utilisant des logiciels contrefaits ou sans licence présentaient 73 pour cent plus de risque de perdre ou d’endommager des données sensibles et 73 pour cent plus de risque de subir des pannes d’ordinateur critiques de 24 heures ou plus.

De plus, la plupart des gens ne reçoivent tout simplement pas le logiciel pour lequel ils pensaient avoir payé. Dans l’incapacité de se faire rembourser par le revendeur, certains consommateurs sont alors obligés de racheter le produit. Le propriétaire d’une petite entreprise canadienne Shawn Pelling de Pelling Industries Ltd., raconte avoir acheté les logiciels Microsoft Office via un vendeur qu’il n’avait jamais utilisé auparavant.

« Je cherchais des logiciels pour mon entreprise et voulais nous faire économiser un peu d’argent », reconnaît M. Pelling. « Après quelques semaines d’utilisation du logiciel, il s’est avéré que l’on nous avait vendu un progiciel contrefait de grande qualité. J’apprécie que Microsoft intervienne et aide à lutter contre ce problème ».

Pire encore, les faussaires d’aujourd’hui sont souvent de vastes réseaux criminels qui ne se contentent pas de distribuer des centaines de copies de logiciels sans licence. « Les pirates de logiciels peuvent créer des réseaux de zombies, qui sont des armées d’ordinateurs corrompus contrôlés par des cybercriminels et utilisés pour effectuer une multitude d’activités illégales sur Internet », explique Markus Schweitzer de Media Surveillance. Récemment, par exemple, des pirates de logiciels ont aidé à créer une armée de réseaux de zombies en offrant une version contrefaite de Windows, infestée de code malveillant, qui a corrompu les PC avant de leur ordonner de se connecter à un serveur contrôlé par des cybercriminels.

Pour faire face à la sophistication croissante des faussaires de logiciels, Microsoft améliore sa stratégie anti-piratage sur trois fronts : l’éducation, la technologie et l’application. Les mesures d’aujourd’hui à travers le monde soulignent la volonté de plus en plus marquée de l’entreprise de protéger les consommateurs. Les suggestions des clients et partenaires sont vitales pour aider Microsoft à lutter contre le piratage. Microsoft encourage quiconque reçoit un logiciel suspect à appeler la ligne d’assistance anti-piratage de la société au (800) RU-LEGIT (785-3448) ou à rechercher plus d’informations en ligne sur http://www.howtotell.com.

D’un point de vue technique, Microsoft a amélioré la procédure d’activation et de validation du produit avec Windows 7. Les technologies d’activation de Windows dans Windows 7 sont basées sur la plateforme de protection logicielle introduite avec Windows Vista, qui permet à Windows de se protéger en détectant toute tentative de contourner ou de trafiquer la technologie intégrée d’activation de produit et aide les clients à activer plus facilement le produit et à réduire les problèmes potentiels. Windows 7 comprend la toute dernière génération de cette technologie, y compris des modifications qui permettent aux utilisateurs de voir davantage de messages de notification d’information et d’accomplir plus facilement les étapes requises.

En matière de mise en application, Microsoft a investi dans neuf laboratoires d’analyse d’identification de produit (PID) à travers le monde. Les spécialistes judiciaires de ces laboratoires utilisent des outils sophistiqués, comme les empreintes des disques numériques et le suivi de fabrication optique, pour examiner les logiciels contrefaits et fournir des informations cruciales aux autorités de police locales qui leur serviront dans leur chasse aux réseaux criminels de contrefaçon de logiciels. Les résultats sont tangibles et significatifs : le travail de Microsoft dans ses laboratoires d’analyse PID a permis aux patrouilles frontalières des douanes de réaliser plus de 1 000 saisies de logiciels contrefaits en à peine plus de deux ans.

« Le problème des logiciels contrefaits demande une réaction et une stratégie à l’échelle internationale prenant pour cible les réseaux criminels élaborés qui profitent de la crédulité des consommateurs », explique Kunio Mikuriya, secrétaire général de l’Organisation mondiale des douanes. « En étant vigilants et en informant immédiatement les institutions publiques et les sociétés comme Microsoft, les consommateurs et les entreprises joueront un rôle clé dans la résolution de ce problème. Les graves conséquences économiques de ce commerce illégal nous obligent à unir de toute urgence nos efforts, nos compétences et nos expertises pour lutter contre ce trafic ».

À propos de Microsoft

Fondé en 1975, Microsoft (Nasdaq : MSFT) est le leader mondial des logiciels, des services et des solutions qui aident les particuliers et les entreprises à réaliser leur plein potentiel.

(1) « The Risks of Obtaining and Using Pirated Software » (Les risques de la possession et de l’utilisation de logiciels piratés), livre blanc d’IDC parrainé par Microsoft, Doc no WP1006GRO, octobre 2006

(2) Étude d’IDC parrainée par BSA, « 08 Piracy Study » (étude sur le piratage 2008), mai 2009

(3) « Impact of Unlicensed Software on Mid-Market Companies » (Impact des logiciels sans licence sur les entreprises du marché intermédiaire), Harrison Group, septembre 2008

Source : Microsoft Corp.