Qopius lève 1 million d’euros : de l’intelligence artificielle en rayon

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Levée d’amorçage pour Qopius, qui applique ses technologies de reconnaissance d’images à l’analyse des rayonnages dans le secteur de la distribution.

Un développeur full-stack, un designer UI / UX, un spécialiste en vision par ordinateur… On recrute chez Qopius.

La start-up francilienne met à profit une levée de fonds d’un million d’euros réalisée auprès de 360 Capital Partners, de Bpifrance (via son Fonds Ambition Amorçage Angels) et de business angels dont l’identité n’est pas spécifiée.

Le recrutement de profils techniques doit accompagner le développement de la technologie d’intelligence artificielle que Qopius exploite sous l’angle de la reconnaissance d’images.

Hébergée sur le cloud Amazon Web Services, la plate-forme baptisée « Qube » associe apprentissage profond, algorithmes évolutionnistes et arbres de décision pour entraîner des bots.

L’offre cible pour l’heure le secteur du retail, sous la marque VisionWits* ; l’idée étant, pour les marques et les distributeurs, de pouvoir suivre l’évolution des rayonnages en les prenant en photo.

Les clichés sont transmis à Qube, qui les analyse et retourne des métriques de type état des stocks, part de marché des marques présentes ou taux d’optimisation de l’espace.

Assurant pouvoir traiter aussi bien les situations de mauvais éclairage que les produits mal rangés ou à l’emballage sombre, Qopius affirme que le recours à cette technologie peut faire économiser aux commerciaux plus de 50 % du temps qu’ils passent à collecter et à analyser des données en magasin.

La start-up, qui a son siège social à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) et ses bureaux dans le centre de Paris au Loft de 50 Partners, compte être capable de détecter, à terme, 100 000 références de produits et jusqu’à 100 objets sur une même image.

Elle envisage aussi d’aller, aux côtés des acteurs de la grande distribution, vers des « magasins entièrement connectés ».

Un pilote dans ce sens a été lancé cet été avec un groupe qu’on peut supposer être Carrefour – ce dernier ayant accueilli la jeune pousse sur son espace « Food and Retail » en juin dernier lors du salon VIVA Technology.

L’aventure avait officiellement démarré en février 2016 avec le dépôt des statuts de la société. Mais l’idée avait germé bien en amont dans l’esprit d’Antonin Bertin et de Roy Moussa, qui se sont côtoyés chez Schlumberger entre 2013 et 2014.

Le premier occupe les fonctions de président et supervise la R&D. Son associé, directeur général, est un ancien de Best Buy. Nicolas Bertin, un temps mentionné dans la communication comme cofondateur, a disparu des tablettes.

Passé par le programme d’accélération Microsoft BizSpark, Qopius avait bénéficié d’une mise en lumière en mars dernier dans le cadre du Hacking de l’Hôtel de Ville.

Peu après, l’entreprise avait rejoint la deuxième promotion de Lafayette Plug and Play, accélérateur des métiers du commerce et de la mode issu du partenariat entre le groupe Galeries Lafayette et Plug and Play Tech Center.

* Constitué en tant que filiale de Qopius, VisionWits a notamment décroché un contrat avec Logitech pour plusieurs centaines de magasins en Allemagne.

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