Quatrième licence mobile : le prix à payer plûtot dans une fourchette haute

Mobilité

La Commission des participations et des transferts a remis son évaluation des actifs à céder au gouvernement. Le prix passerait de 206 à 240 millions d’euros.

La quatrième licence de téléphonie mobile pour le nouvel entrant coûtera un peu plus cher que prévu : selon l’AFP qui a contacté Luc Chatel, son prix serait fixé à 240 millions d’euros pour le bloc de 5 Mégahertz (MHz).

Mais le  gouvernement doit officiellement prendre position sur le sujet après le travail d’estimation de l’actif des fréquences attribuées qui a été réalisé par la Commission des participations et des transferts (CPT) saisie le 4 mai.

Initialement, le gouvernement avait  fixé en février ce coût à 206 millions d’euros. « Cette somme est équitable car elle correspond à la valeur économique des fréquences et c’est exactement le tiers du montant proposé lors du dernier appel d’offres qui s’élevait à 619 millions d’euros », précisait à l’époque le secrétaire d’Etat à l’Industrie et à la Consommation. Finalement, le gouvernement avait préféré saisir la CPT sur ce dossier afin d’estimer au mieux les fréquences prochainement attibuées.

Luc Chatel, qui occupe également les fonctions de porte-parole du gouvernement, entend donc poursuivre la consultation, notamment auprès de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), afin d’établir le processus d’appel à candidature pour l’attribution de la quatrième licence mobile. La procédure officielle devrait débuter avant fin juillet.

Parmi les prétendants figurent le fournisseur d’accès Internet Free (groupe Iliad) de manière assurée. Plus indécis, Virgin Mobile, opérateur mobile virtuel installé sur le réseau d’Orange, pourrait former un duo avec la câblo-opérateur Numéricable.

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