Qui convoite Twitter ? Disney s’incruste parmi les acheteurs potentiels

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Au moins cinq groupes du secteur IT ou télécoms scruteraient le dossier Twitter. Avec Disney débusqué, c’est encore plus dur d’y voir clair.

La liste des prétendants voulant croquer Twitter devient de plus en plus longue : après Salesforce et Alphabet/Google qui auraient pris des positions dans ce sens, les noms de Disney et Microsoft sont désormais évoqués en vue d’un possible rachat de la plateforme de microblogging.

Une succession de manifestations d’intérêt qui arrangent Twitter en Bourse. Selon Reuters, l’action a fini la journée en hausse de 2,23% à Wall Street. En attendant une offre formelle, c’est toujours bon à prendre. En Bourse, la valorisation de la firme Internet de Jack Dorsey flirte avec les 12 milliards de dollars.

Les indices montrent une certaine effervescence dans le sens d’un rachat : Salesforce travaillerait avec Bank of America pour monter une offre de rachat de Twitter sous un angle « data ». Pour Bloomberg, le groupe Disney aurait recruté un conseiller financier pour travailler sur un projet d’acquisition. Microsoft, qui n’a pas fini la digestion de LinkedIn, chercherait encore à consolider ses positions sur les réseaux sociaux. V

Vous en voulez encore ? Le groupe télécoms Verizon pourrait aussi dévoiler son jeu alors qu’il a déjà pris possession d’AOL et qu’il prend le contrôle de Yahoo.

Dans cette bataille de surenchères ou de rumeurs visant à mettre la pression sur un concurrent, il est difficile d’y voir clair. Encore cet été, on évoquait une prise de contrôle par Steve Ballmer (ex-CEO de Microsoft) associé au prince saoudien Al-Waleed bin Talal. Les deux investisseurs détiendraient une part de 9% du capital de la société californienne exploitant la plateforme de micro-blogging aux 313 millions d’utilisateurs actifs.

Difficile d’y voir clair. Et Jack Dorsey, CEO de Twitter, reste muet sur le sujet. Régulièrement, Twitter est approché en vue d’un rachat. Dans les archives ITespresso.fr, on trouve une proposition de Google dans ce sens qui remonte à 2010 (un montant de transaction de 2,5 milliards de dollars avait été évoqué à l’époque). Mais Microsoft rôdait déjà autour…

(Crédit photo : Twitter)

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