Qweeby offre aux factures une cure de dématérialisation

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Qweeby fait de la dématérialisation des documents d’entreprise son cheval de bataille et développe à cet effet une plate-forme éponyme de facturation électronique en mode SaaS.

Qweeby met à jour sa plate-forme de facturation électronique, accessible en mode SaaS, moyennant le déploiement en local d’un client logiciel pour les seuls systèmes Windows.

Problématique sous-jacente, la dématérialisation des documents d’entreprise implique la transition vers un bureau sans papier qui ne relève encore à l’heure actuelle que d’un vague concept dont les enjeux dépassent jusqu’aux compétences du législateur.

A cet égard, Qweeby se cantonne à une approche progressiste : laisser à l’utilisateur le loisir d’adapter l’offre à ses besoins, tout en greffant l’ensemble au sein des processus de facturation préexistants.

Aussi, la start-up rhodanienne basée à Saint-Etienne joue l’ouverture et propose à l’essai une version de base dont elle revendique la gratuité, quand bien le modèle du paiement à l’acte prime : toute opération de transfert est payable à prix coûtant.

Passé ces considérations tarifaires, le déploiement applicatif ne nécessite guère qu’une installation sur chacun des postes impliqués dans la facturation. L’exécutable pèse 22,5 Mo.

L’écosystème est de surcroît ouvert à la plupart des standards (encodages, cryptages) en vigueur dans les téléprocédures réglementaires.

A défaut de constituer un outil de numérisation, Qweeby assure la pérennité des documents transposés au format électronique, jusqu’à leur réception par les clients.

L’ensemble des fichiers sources (format PDF) déposés dans un répertoire créé à cet effet sur le bureau Windows sont cryptés en PCKS. Leur est adjointe une signature électronique, moyennant la saisie d’un code de sécurité.

Indépendamment des paramètres de transmission définis au préalable, les factures sont adressées à une base de données hébergée sur un data center sécurisé de classe IV, l’équivalent d’un coffre-fort numériques où sont stockées des enveloppes techniques d’un cryptage SSL 256 bits.

Cette étape indispensable de la mécanique Qweeby permet d’identifier le destinataire et de procéder aux reconversions adéquates dans l’optique d’une meilleure intégration à son outil comptable.

Côté fournisseur, une plate-forme Web sécurisée ponctuée d’un système de notification ponctuelle ou périodique du client offre un aperçu d’ensemble des tractations en cours, achevées ou en voie d’amorçage.

A mesure qu’augmente le volume de facturation, les quelques options annexes, du paramétrage d’impression à la signature multiple en passant par le découpage automatique des fichiers, prennent tout leur sens et relèvent d’une commodité que n’a pas la voie postale.

Qweeby prétend que l’alliance de ces composantes accouche de « 50% d’économies immédiates« . En qualité de SAS au capital de 131 400 euros, la société  a levé, début 2011, 200 000 euros auprès de Novaris, Equity, OSEO et la région Rhône-Alpes.

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