Rapport Zelnik : Google ne veut pas que son nom soit associé à une nouvelle taxe

CloudFiscalitéRégulations

Google France privilégie « la coopération » plutôt qu’une « logique d’opposition » alors que l’idée d’une taxe Google sur son chiffre d’affaires « e-pub » plane.

Google est très exposé avec la publication du rapport de la mission Zelnik sur le développement de l’offre légale de contenus.

L’un de ses principaux contributeurs Jacques Toubon a même évoqué l’idée d’une « taxe Google » en proportion de son chiffre d’affaires « e-pub » pour financer les filières de contenus numériques.

L’offensive est reprise au plus haut sommet de l’Etat. Le Président de la République Nicolas Sarkozy a demandé une « expertise » globale du marché liant « e-pub » et portails en France auprès du ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi.

Face aux critiques, Google France organise sa défense. « Notre contribution à la mission confiée à Patrick Zelnik a insisté sur la nécessité de coopération entre les acteurs de l’internet et les filières culturelles pour développer des nouveaux modèles », Olivier Esper, directeur affaires publiques Google France.

« Nous espérons que, parmi les recommandations faites par le rapport, ce seront bien celles privilégiant la coopération qui seront retenues. Par exemple celles visant à simplifier et adapter les mécanismes de licence à l’environnement numérique », poursuit le représentant de Google France en guise de réaction officielle.

« Il y a là une opportunité de privilégier des solutions innovantes plutôt que de prolonger une logique d’opposition entre les mondes de l’Internet et de la culture, par exemple la logique de la taxation », conclut Olivier Esper.

Ce message d’apaisement de la part de Google sera-t-il suffisant ? Il faudra sans doute des engagements plus concrets pour rassurer les pouvoirs publics.

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur