Renseignements téléphoniques : le nouveau départ

Mobilité

Bienvenue sur le marché libéralisé des services de renseignements téléphoniques. Ce nouveau cadre règlementaire vient d’entrer en vigueur début novembre. D’ici avril 2006, le prédominant 12 de France Télécom va disparaître au profit d’une multitude de services au format 118 XYZ exploités par un bouquet de nouveaux prestataires. Difficile toutefois de parler de ruée vers l’or. Le marché ne pèse « que » 300 millions d’euros pour un volume similaire d’appels chaque année. Tous les acteurs du secteur ? de l’historique France Télécom aux alternatifs comme Scoot ou Intra Call Center ? sont conscients de la difficulté d’atteindre le seuil de rentabilité en exploitant ce type de services. L’ouverture officielle du marché est encore trop récente pour savoir dans quelle mesure les Français vont adhérer à ces services de nouvelle génération. Les premières campagnes de communication sont plus à vocation commerciale que pédagogique. On entend déjà l’appel au boycott des services 118 XYZ lancé par les associations de défense des consommateurs pour dénoncer les systèmes de tarification ubuesques et onéreux. Ce brouhaha pourrait être considéré comme un signe de frémissement qui marque la renaissance du marché des renseignements téléphoniques. Maintenant, place à la courbe d’apprentissage?