Réseau social : Bebo pose ses valises en France

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Une version française de la plate-forme communautaire du groupe AOL ouvre ses portes. Avec AlloCiné comme premier partenaire.

Après Facebook, MySpace, et LinkedIn, une nouvelle plate-forme communautaire est déclinée en français : Bebo. Dans le même temps, ce réseau social s’installe dans quatre autres pays européens : Allemagne, Espagne, Italie et Pays-Bas.

A l’origine, c’est une start-up britannique, qui a été créée en 2005 puis qui a basculé dans le giron du groupe AOL en mars 2008. Jusqu’ici, ce réseau social avait conquis des pays anglo-saxons (Etats-Unis, Irlande, Nouvelle-Zélande, Canada, Australie) mais aussi la Pologne. En se basant sur les statistiques d’audience de ComScore, Bebo a attiré 22 millions de visiteurs uniques dans le monde en janvier dernier.

Le réseau social d’AOL capitalise sur le partage de ses centres d’intérêts avec ses amis ou avec les autres utilisateurs connectés à la plate-forme. Ainsi, grâce à la fonction « open media » LifeStream, un utilisateur peut interagir avec ses contacts inscrits sur d’autres plates-formes sociales telles que Flickr, Twitter, Facebook ou MySpace, pour partager ses contenus préférés.

Bebo s’associe à des éditeurs de contenus pour se différencier

C’est dans cet esprit que Bebo offre des contenus de divertissement à partager. En France, la plate-forme communautaire a déjà noué un partenariat avec AlloCiné : le portail ciné-TV déclinera quatre chaînes vidéo sur Bebo.

Bebo propose également de visionner et de partager des vidéos grâce à son alliance avec Diagonal View, une plate-forme vidéos qui propose des extraits de contenus du type insolite ou « incroyable mais vrai ».

Pilier de la nouvelle branche People Networks d’AOL, Bebo mise aussi sur la publicité « virale » pour générer des revenus. Le site communautaire veut ainsi mettre ses membres à contribution, via la fonction « Partager sur Bebo ».

De cette manière, quand un internaute échange du contenu média avec un autre membre, une mise à jour de son statut s’affiche dans les « commentaires » des utilisateurs, propageant ainsi viralement la nouvelle à tout son réseau, pour ensuite générer davantage du trafic sur le site du média ou de l’éditeur.