Réseaux sociaux d’entreprise : BlueKiwi Software vise les PME

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L’éditeur de solutions collaboratives en mode SaaS veut réaliser 20% de son chiffre d’affaires sur ce nouveau segment de clientèle.

Après avoir attaqué le marché des réseaux sociaux d’entreprises par le biais du segment grand compte, la jeune pousse française BlueKiwi Software vient de décliner son offre pour le compte des PME.

« Ce sont les organisations qui dispose d’un effectif en dessous de 300 personnes », considère Arnaud Poujardieu, qui occupe le poste de directeur général de la société depuis septembre dernier.

A partir de l’offre « blueKiwi Pro », elles disposeront d’un outil de type Software as a service (SaaS)  pour créer, animer et piloter des communautés internes ou externes avec leurs collaboteurs, partenaires ou clients.

Une offre qui remporterait un certain intérêt dans le contexte de récession économique globale. Y compris au niveau des PME. Même si elles gérent en priorité leur niveau de trésorerie, BlueKiwi cherche à attirer leur attention sur les « opportunités » de business.

Le tout à un « coût raisonnable »: comptez 290 euros par mois pour qu’une dizaine de collaborateur aient un accès à la plate-forme SaaS pour développer ses propres groupes de travail avec la possibilité d’accueillir un nombre infini « d’invités » (partenaires, clients…).

Le fournisseur nouvelle génération d’outils de collaboration a esquissé quatre formules différentes, en fonction de la taille des organisations. Il a réalisé des tests auprès de PME plutôt innovantes comme Altaïde (recrutement), GroupeReflect (marketing interactif), Hapsis (conseil en sécurité informatique), et i2 (éditeur de logiciel anglo-américain). Mais il reste à toucher le coeur des entreprises plus traditionnelles.

« Nous cherchons à développer les ventes et à augmenter la productivité à travers notre offre blueKiwi Pro », assure Arnaud Poujardieu. « Il est vrai que nous devons mener auprès des PME une véritable pédagogie à propos des réseaux sociaux d’entreprise mais elles doivent comprendre que, dans le contexte actuel, il faut oser plus « , poursuit-il.

Jusqu’ici, BlueKiwi s’était concentrée sur des divisions d’une trentaine de grandes entreprises ayant adopté sa solution « Web 2.0″ (Thalès, Alcatel-Lucent, La Poste, Finaref, Mondial Assistance, BNP Paribas, Nokia, DHL… ). Mais elle veut désormais effectuer une percée dans les PME.

Pour s’initier prudemment, elle a placé deux telé-vendeurs pour prospecter par téléphone et par le Web ce nouveau segment de clients censé représenter 20% de son chiffre d’affaires à la fin de son exercice 2009. Elle compte également s’appuyer sur son réseau de 25 partenaires (consulting et intégrateur comme Logica et Atos Origin).

Entre les services marketing, commerciaux et la R&D, la société dispose d’un effectif global de 27 personnes. Mais les résultats financiers stricto sensu ne sont pas communiqués.

Au cours du dernier trimestre 2008, BlueKiwi Software avait annoncé le lancement de BlueKiwi 2009. La troisième version de la plate-forme depuis la création de la société en 2006. Elle a vocation à simplifier l’usage, enrichir les profils des utilisateurs et améliorer les classements des contributions. BlueKiwi 2009 propose également un moteur de recherche sémantique qui recommande des individus et des conversations. Un accord OEM avec Sinequa a été signé dans ce sens. »On a beaucoup investi dans la gestion des flux d’informations avec des fonctions de pré-visualisation rapide des contenus et la possibilité de cacher la conversation », avait déclaré à l’époque Christophe Routhieau, vice-président et co-fondateur de la société avec Carlos Diaz.


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