Résultats Box : difficile de conjuguer croissance et profit

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Toujours en quête de l’équilibre financier, Box optimise ses dépenses et poursuit sa stratégie de partenariats.

Optimisation des dépenses d’exploitation, progression du montant moyen des contrats, hausse du CA différé, maintien d’un taux de churn relativement bas… Box a cerné les indicateurs à mettre en avant dans le cadre de la publication de ses résultats financiers pour la période du 1er août au 31 octobre, correspondant au 3e trimestre de son exercice fiscal 2017.

Le document transmis à la SEC (Securities and Exchange Commission, gendarme des marchés financiers aux États-Unis) fait état d’un chiffre d’affaires en croissance de 31 % d’une année sur l’autre, à 102,811 millions de dollars, sur des facturations de 112,4 millions (+ 26 %).

En normes comptables GAAP, tenant compte des rémunérations à base d’actions et de l’amortissement des actifs intangibles (non physiques et non identifiables), la marge brute augmente de 3,6 points sur un an, à 73,6 %.

Le commercial/marketing reste le principal poste d’investissement, mais la facture n’augmente que de 4 %, à 66,796 millions de dollars. Les frais généraux et administratifs reculent de 14 %, à 16,999 millions, tandis que la R&D consomme 29,652 millions (+ 13 %).

Cette réduction des OpEx se ressent sur le résultat net après impôts. Box reste dans le rouge, avec des pertes de 38,233 millions de dollars (30 cents par action), mais fait mieux qu’il y a un an, où le compteur affichait – 55,117 millions.

Surtout, le flux de trésorerie disponible (cash flow d’exploitation dont on déduit les CapEx) se rapproche de l’équilibre, à – 10,9 millions de dollars, contre – 37,8 millions sur le 3e trimestre de l’exercice fiscal 2016. Il faut dire que le déménagement du siège social vers Redwood City avait pesé lourd dans la balance.

Box n’est pas seul

Pour Box, qui revendique « plus de 1 400 employés » et 69 000 entreprises clientes, le trimestre aura été marqué par l’annonce d’un partenariat avec Google pour monter des passerelles avec sa suite bureautique ainsi que son moteur d’intelligence artificielle Springboard.

L’écosystème monté par le biais de ces partenariats (Microsoft, Salesforce, Cisco, DocuSign, NetSuite…) permet à Box de présenter son offre sous l’angle de la « plate-forme collaborative sécurisée ». Et génère de la valeur : le montant moyen des encours a augmenté de 18 % sur un an pour les clients « à plus de 5 000 dollars ». Le chiffre d’affaires différé – effectif, mais non encore comptabilisé – progresse en conséquence, à 192,6 millions de dollars (+ 36 %).

Au-delà des offres logicielles, Box a des partenariats sur l’infrastructure. Par exemple avec Amazon Web Services sur un système de gestion centralisée des clés de chiffrement, avec des appliances cryptographiques qui peuvent être virtualisées.

AWS propulse également, aux côtés d’IBM, l’offre Box Zones, qui permet le stockage de données dans plusieurs zones d’Europe est d’Asie. Idéal pour les clients soumis à des contraintes réglementaires.

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