Révolution ARM : Nvidia prépare l’offensive Tegra 4

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processeur Nvidia Tegra SoC

Nvidia, qui cherche à reprendre les rênes de la révolution ARM, pourrait mettre à profit le prochain CES de Las Vegas pour présenter son processeur mobile Tegra 4.

Pour reprendre les rênes de la révolution ARM et insuffler une nouvelle dynamique en termes de performances, Nvidia organise la succession dans sa famille de processeurs mobiles Tegra.

Sous la pression de l’offre concurrente (Samsung Exynos, Qualcomm Snapdragon, Huawei K3VA…), le fabricant de semi-conducteurs va mettre à profit l’émergence des puces Cortex-A15 pour dévoiler, certainement lors du CES de Las Vegas, le Tegra 4.

Ce successeur du Tegra 3 devrait lui aussi embarquer 4+1 coeurs (avec un « compagnon » peu énergivore utilisé lorsque le processeur est au repos ou faiblement chargé.

Comme il est de coutume chez Nvidia, le déploiement s’échelonnera avec dans un premier temps une version de base : le T40, cadencé à un maximum de 1,8 GHz.

Suivra une déclinaison haute performance : le T43, qui atteindra les 2 GHz. Il s’assortira d’une mouture basse consommation, elle aussi gravée en 28 nm : l’AP40, dont la vitesse d’horloge variera de 1,2 à 1,8 GHz.

Selon les estimations de Silicon.fr, qui s’appuie sur les tests de Phoronix, les performances seraient multipliées par 3 d’une génération à l’autre.

Un hypothétique à 2 GHz basé sur des puces Cortex-A15 écraserait en effet le Tegra 3 dans tous les registres : x3,1 en rendu 3D, x2,9 en compression vidéo, x2 en chiffrement, x1,9 en environnement Web, x1,4 en compression de fichiers, etc.

Il faut dire que les fondamentaux sont solides, à x3,7 en bande passante mémoire, x3 en calcul et x2,6 en capacité à gérer les threads.

A fréquence égale, une puce Cortex-A15 devrait être a minima deux fois plus véloce qu’un Cortex-A9, allant par là même titiller les composants Intel Atom, avec notamment une unité de traitement des flottants à peine deux fois plus lente que celle des Core i7 Ivy Bridge.

L’évolution des outils de développement et des systèmes d’exploitation, qui ne tirent pas encore pleinement parti de cette nouvelle architecture, laisse augurer de bonnes surprises.

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