Rush for IoT : Sigfox signe une nouvelle méga-levée de fonds

EntrepriseLevées de fonds
ludovic-le-moan-sigfox-levee-fonds-150-millions-euros

Sigfox boucle un nouveau tour de table de 150 millions d’euros, marqué par l’implication d’investisseurs comme Total ou Salesforce.

Après avoir réalisé une levée de fonds de 100 millions d’euros en 2015, Sigfox poursuit son ascension sur le sillon de l’Internet des Objets. Il vient de boucler une levé de fonds de 150 millions d’euros.

Un pool éclectique de nouveaux investisseurs se manifeste à l’occasion de cette opération de financement : Salesforce, Total, Henri Seydoux (Parrot et administrateur de Sigfox), Alto Invest, Swen CP et Tamer Group.

Les actionnaires historiques comme Bpifrance, Elliott, Intel Capital, Air Liquide, Idinvest Partners et IXO suivent.

D’autres noms devraient apparaître pour parachever ce nouveau tour de table d’un montant global 150 millions d’euros. On évoque à ce stade un « nouveau partenaire stratégique et financier ».

Sigfox continue le déploiement de son réseau IoT qui permettra l’exploitation de chantiers big data. L’entreprise toulousaine, qui stimule un écosystème IoT Valley sur place, revendique plus de 10 millions d’objets enregistrés sur son réseau IoT avec une présence dans 26 pays.

D’ici 2018, la société, co-fondée par Christophe Fourtet et Ludovic Le Moan, devrait couvrir 60 pays. A ce stade, elle devrait atteindre « l’équilibre financier ».

L’implication du groupe Total (via son fonds Total Energy Ventures) montre les enjeux industriels liés aux solutions technologiques de Sigfox.

Cité dans le communiqué, Patrick Pouyanné, P-DG du groupe pétrolier, évoque les améliorations de performance, la sécurité opérationnelle des activités industrielles et la réduction des coûts d’exploitation.

Du côté de l’éditeur américain Salesforce, on avance les synergies potentielles avec l’IoT et ses propres solutions cloud.

Ce nouveau tour de financement confirme l’influence de Sigfox sur ce marché de l’Internet des objets censé marqué une nouvelle ère industrielle. Et ce, face à des opérateurs télécoms qui doivent encore prendre leur marque.

(Crédit photo : Rémi Benoit)

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur