Sécurité IT : Anonymous défie l’OTAN

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Violemment épinglé dans un rapport de l’OTAN sur le hacktivisme numérique, le collectif Anonymous a visé des données confidentielles de l’Alliance Atlantique.

A en croire les pirates réunis sous la bannière Anonymous, l’OTAN pourrait nourrir des inquiétudes quant à la confidentialité de ses données.

L’alliance militaire aurait d’ores et déjà laissé des plumes dans une attaque revendiquée ce jeudi.

« #Otan a été piraté« , posté avec le hashtag de rigueur, comme un twittos qui se respecte.

Le compte @AnonymousIRC n’a pas fait dans la dentelle pour annoncer le soi-disant succès d’une opération qui aurait abouti à la récupération d’un Gigaoctet de fichiers ultra-confidentiels.

Une offensive très certainement lancée en guise de représailles au dernier coup de filet du FBI.

Mardi soir, le Bureau fédéral d’enquêtes annonçait en effet avoir appréhendé 21 suspects présumés membres d’Anonymous et du renaissant LulzSec.

Cette série d’arrestations est intervenue à la suite de l’affaire WikiLeaks, dont Visa et Mastercard ont fait les frais.

Les cyber-hacktivistes évoquent régulièrement des « gouvernements qui mentent à leurs citoyens [et] démantèlent leurs libertés« . A cela s’ajoute la dénonciation « d’entreprises qui conspirent avec ces gouvernements« .

« Nous n’avons plus peur. Vos menaces d’arrestation ne veulent rien dire pour nous« , prétendent les Anonymous.

La balle est désormais dans le camp de l’OTAN, qui devra se défaire d’une épine supplémentaire au pied.

LulzSec, qui avait disparu de la circulation après 50 jours d’activité, est revenu sur le devant de la scène avec l’affaire News Corp International.


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