Sécurité IT : Kaspersky condense ses compétences en un OS béton

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Sécurité IT : Kaspersky développe son OS

Kaspersky veut mettre à la disposition des grandes organisations ses compétences en sécurité IT. A cet effet, l’éditeur monte de toutes pièces un système d’exploitation ultra-protégé.

Kaspersky compte industrialiser ses compétences en sécurité IT et les délivrer aux grandes organisations sous la forme d’un système d’exploitation capitonné, destiné à occuper une place centrale au sein d’infrastructures sensibles.

Cibles potentielles de cet OS censé répondre aux exigences des administrateurs réseau, les banques, les gouvernements ou encore les plates-formes pétrolières, autant d’entités qui hébergent des données hautement confidentielles.

Kaspersky confère à sa solution un niveau extrême de sécurisation de ces environnements critiques, systématiquement exposés dans le cadre de la cyber-guerre.

L’OS, qui ne porte pour l’heure pas de nom, se veut minimaliste dans ses fonctionnalités. Ainsi, il n’exécutera pas de code tiers ou d’applications non autorisées.

Il doit également pouvoir prévenir et éradiquer tout type de menace sans nuire à l’opérabilité des systèmes dont il assure la protection. Cette promesse exprimée en termes de disponibilité est au premier rang des préoccupations d’Eugène Kaspersky.

Pour d’évidentes raisons de confidentialité, l’intéressé ne précise pas sur quel noyau sera basée la plate-forme. Toutefois, la probabilité d’un recours à Linux est forte.

L’ensemble pourrait néanmoins s’articuler autour de composantes propriétaires, non soumises aux obligations de diffusion publique qu’impose la licence GNU.

Un cercle restreint de partenaires (constructeurs, clients potentiels, etc.) ont vu la couleur de ce projet encore dans les limbes… et les cartons de Kaspersky.

Si ce système d’exploitation venait effectivement à voir le jour, il s’établirait comme un rempart dressé contre les nombreux vers industriels qui sévissent sur l’internet.

Récente illustration avec Flame et ses dérivés, qui ont fait des ravages au Moyen-Orient en infectant des structures étatiques pour y voler des données (cookies, mots de passe, copies d’écran, conversations audio), dans le cadre d’opérations d’espionnage à grande échelle.

Crédit image : Kheng Guan Toh – Shutterstock.com

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