Sécurité IT : l’OTAN espionnée via une faille dans Windows

CloudPoste de travailSystèmes d'exploitation
otan-espionnage

Des pirates russes auraient exploité une vulnérabilité « inconnue » dans Windows pour espionner plusieurs organisations dont l’OTAN et l’Union européenne.

Windows abrite une faille de sécurité qui aurait permis à des pirates informatiques russes d’espionner l’OTAN, l’Union européenne et le gouvernement ukrainien, mais aussi des industriels et opérateurs télécoms, y compris en France.

Ainsi se résume le message d’alerte émis par iSight Partners. L’entreprise américaine spécialisée dans la sécurité IT collabore avec Microsoft sur ce dossier. Dans sa contribution blog, elle indique qu’un premier correctif est proposé pour éliminer cette vulnérabilité « jusqu’alors inconnue » et répertoriée CVE-2014-4114.

De Windows Vista Service Pack 2 à Windows 8.1, toutes les versions desktop du système d’exploitation encore éligibles au support technique sont concernées. L’exploitation de la brèche aurait débuté en septembre 2014, mais le collectif de pirates russe « Sandworm », vraisemblablement à l’origine de cette opération de cyber-espionnage, aurait préparé son coup depuis 2009.

« Nous ignorons les détails des données potentiellement exfiltrées pendant cette campagne de cyber-espionnage« , reconnaissent les experts d’iSight Partners. Mais au regard de cette faille de type « 0-day », il est pratiquement sûr que toutes les entités ciblées ont été victimes dans une certaine mesure.

Comme le note Silicon.fr, cet épisode est le dernier sur une longue liste d’assaut perpétrés contre des individus, des entreprises et des organisations gouvernementales, dont la banque américaine JPMorgan, visiblement attaquée elle aussi par des pirates localisés en Russie.

sandworm
Les cibles du collectif « Sandworm » © iSight Partners

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : maîtrisez-vous le langage high-tech ?

Crédit photo : Richard Whitcombe – Shutterstock.com

Lire aussi :