Sécurité IT : Twitter impose ses conditions aux applications tierces

AuthentificationCloudSécurité

Twitter veut renforcer la sécurité de ses membres utilisant des applications tierces en poussant l’adoption du protocole d’authentification OAuth.

Lorsque l’on ouvre son système aux applications tierces, la sécurité des utilisateurs et de son propre système devient très vite la principale préoccupation.

Twitter l’a bien compris. D’autant que de récents évènements liés à des applications incontrôlables ont quelques peu agacé les membres du réseau social.

L’équipe de la plate-forme de micro-blogging a donc décidé de contraindre les développeurs d’applications à se baser sur OAuth pour authentifier les utilisateurs.

Avec, à la clé, la garantie que des applications comme TweetDeck ne conserveront pas les informations du compte.

A l’origine, les développeurs avaient deux possibilités pour gérer l’authentification des utilisateurs, l’authentification basique (Basic Auth) et OAuth (protocole libre qui permet l’authentification à une API sécurisée).

« Les deux ont besoin de votre permission, mais il existe une différence importante. Avec Basic Auth, vous devez fournir votre nom d’utilisateur et mot de passe pour permettre à l’application d’accéder à vos infos qui doit ensuite stocker et envoyer ces informations chaque fois que vous l’utilisez », précise Carolyn Penner, membre de l’équipe de communication de Twitter, dans une contribution blog,

Elle ajoute « qu’vec OAuth, ce n’est pas le cas (…) vous approuvez une demande pour accéder à Twitter, ce qui ne requiert pas la divulgation de votre mot de passe. »

La migration progressive vers OAuth, entamée dès le mois de décembre dernier, devrait donc renforcer la sécurité des utilisateurs.

Ces derniers  pourront par ailleurs bloquer les applications souhaitant communiquer avec leur compte (via l’onglet « settings » ou « paramètres » puis « Connections ».

TweetDeck, Twitterrific, Seesmic, Echofon et Twitter pour Android, iPhone et BlackBerry font partie des applications ayant déjà migré vers OAuth.

Leurs utilisateurs sont appelés à passer à la dernière version de ces dernières si tel n’était pas déjà le cas.

Lire aussi :