Sécurité : McAfee prêche pour un contrôle centralisé

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Pour la quatrième édition de son « Summit 2008 », McAfee a présenté à ses clients ses réponses aux « nouveaux » risques de sécurité.

Le cadre était plaisant mais l’ambiance n’était pas franchement à la détente pour la quatrième édition du « Summit » que McAfee organise chaque année pour ses clients. Le 10 juin 2008, sur le toit de la Grande Arche de La Défense, la manifestation a vu se succéder plusieurs spécialistes de la sécurisation des entreprises « étendues » ou « multi-sites ». Et autant de responsables de McAfee présentant les réponses de cet éditeur, notamment en ce qui concerne la protection des données ou la sécurisation des environnements virtuels.

« Depuis 20-25 ans, les menaces évoluent, elles sont de plus en plus hybrides et les pirates se professionnalisent », insiste d’emblée Thierry Bedos, directeur de McAfee France. Avant d’ajouter que « la sécurité est un domaine beaucoup plus large que par le passé », nécessitant une « réponse globale » et un travail conjoint entre les RSSI et les différents métiers de l’organisation.

Même son de cloche du coté de François Renault, directeur associé du cabinet de conseil Deloitte, qui signale en outre que la « dématérialisation change notre relation à la valeur » et que « l’information que l’on trouve sur une machine a aujourd’hui une valeur supérieure à cette machine ».

Administration centralisée et protection des données

Le décor planté, Thierry Bedos a fait la promotion de la nouvelle « console » de McAfee permettant de piloter la politique de sécurité de manière centralisée (ePO ou « ePolicy Orchestrator »). Mais aussi des acquisitions de Safeboot en 2007 (dans le chiffrement de données) et d’Onigma en 2006 (dans la protection des données), qui lui auraient permis de répondre à de nouveaux enjeux.

Et le même d’avertir ses clients que McAfee compte continuer d’« acquérir de nouvelles technologies pour renforcer son portefeuille ». En signalant que le groupe bénéficie à ce jour d’une trésorerie de près d’1,2 milliard de dollars, un matelas sur lequel il compte évidemment s’appuyer.