Sécurité routière : les kits mains libres au volant bientôt bannis

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Face à la hausse des victimes d’accidents de la route, le gouvernement émet 26 mesures dont certaines ont un impact sur les usages numériques.

Face à l’augmentation du nombre de personnes tuées dans les accidents de la route, Bernard Cazeneuve a présenté un « plan d’action pour une nouvelle mobilisation ».

Dans la liste des 26 mesures présentées figurent des préconisations portant sur le numérique.

Comme la volonté du ministre de l’Intérieur « d’interdire de porter tout système de type écouteurs, oreillette, casque, … susceptible de limiter tant l’attention que l’audition des conducteurs ».

Ce qui voudrait dire que l’usage de kits mains libres pour les automobilistes – qui étaient tolérés jusqu’ici – risquent de faire l’objet d’une interdiction au volant.

C’était l’un des eldorados des systèmes Bluetooth et des fabricants comme le français Parrot risquent d’en pâtir.

« Sur la recommandation du Conseil national de la Sécurité routière, j’ai ainsi décidé, sur le modèle de l’interdiction du téléphone tenu en main, d’interdire l’usage au volant de tous les systèmes nécessitant des écouteurs, des oreillettes ou des casques », a déclaré Bernard Cazeneuve.

Cette mesure serait accompagnée d’opérations de « sensibilisation aux risques liés aux pratiques addictives et à l’utilisation du téléphone portable au volant ».

La lutte continue contre les appels téléphoniques, la rédaction de SMS et d’emails sur les smartphones lorsque l’on conduit.

Enregistreurs de données pour la route : suivre l’Europe

A travers le Web, des initiatives de sensibilisation seront adoptées comme la création d’un site Internet grand public supervisé par le Conseil national de la sécurité routière (CNSR).

Une rubrique « à l’épreuve des faits » sera également intégrée sur le site de la Sécurité routière (DSCR). Sur la technique du fact-checking, il s’agit de délivrer « une information de qualité et réactive face aux idées reçues et fausses affirmations sur la sécurité routière ».

A moyen terme, Bernard Cazeneuve approuve le concept d’installation d’enregistreurs de données de la route (EDR) dans les véhicules pour mieux connaître les mécanismes d’accident.

« Nous soutenons les travaux européens pour améliorer la connaissance des mécanismes d’accidents grâce à l’installation d’enregistreurs de données de la route (EDR) dans les véhicules, et grâce à la standardisation du format et du type de données enregistrées », a déclaré le ministre de l’Intérieur dans son discours.

Un futur sujet big data associant sécurité routière et le secteur de l’assurance automobile…

(Crédit photo : Shutterstock.com – Droit d’auteur : Marjan Veljanoski)

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