Séisme en Californie : stupeur sur Twitter, craintes sur les data centers

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Après le séisme près de San Francisco, Twitter et Facebook servent de canaux d’infos à chaud. Parmi les potentiels dégâts matériels, la concentration de data centers au niveau local constitue un risque.

Tôt dimanche matin, un séisme de magnitude 6 est survenu dans le nord de la Californie, accompagné dans la foulée de répliques de moindre importance. Ses effets ont été ressentis dans des villes comme San Francisco, Davis, San Jose ou Sacramento.

Comme d’habitude, les canaux Twitter et Facebook servent de fils d’infos et/ou de commentaires pour observer les premières réactions sur place.

Le tremblement de terre a eu lieu à 03h20 (10h20 GMT), au nord-ouest d’American Canyon. Son épicentre était situé à une profondeur de 10,8 km, précise-t-on dans un article du Parisien qui inclut une carte de la zone d’impact. En l’état actuel, on recense des dégâts matériels importants et une centaine de blessés. L’état d’urgence a été décrété pour le sud de la Napa Valley, région viticole au nord-est de San Francisco très touchée par le séisme, rapporte le New York Times.

En raison de son intensité, le tremblement de terre a marqué les esprits : La baie de San Francisco n’avait pas connu de séisme d’une telle violence depuis…1989.

Fidèle à son image de canal breaking news, Twitter a sonné l’alerte immédiatement. Parmi les personnalités du Web ayant rapidement twitté à propos du tremblement de terre de San Francisco figurent Om Malik (journaliste IT qui déclare « Bon sang, ça m’a réveillé. C’était super long »), Robert Scoble (blogueur, Rackspace), Biz Stone (CEO Twitter) ou Craig Newmark (Craigslist). Dans une autre catégorie plus show biz, on trouve également le rappeur MC Hammer. Le graphe complet à ce sujet est à trouver via @sgourley (Sean Gourley, CTO & co-founder of http://Quid.com).

Via Facebook, Jonathan Benassaya (Deezer, Stream Nation) témoigne : « I woke up in the middle of the night, felt that something was happening, turned all the lights on, checked the kids and the rest of the house. Nothing. I thought I had a nightmare but I was sure something happened. I though I was crazy. Now I feel better, a big Earthquake happened, I’m not crazy… That was scary. »

Freddy Mini (Netvibes) considère de son côté qu’il y a eu plus de peur que de mal : « Woke us up with windows and furnitures shaking. All good here. »

Jusqu’ici, tout allait bien…Marc Rougier (Scoop.it) a déposé des photos sympas de jogging réalisées samedi soir près du Golden Gate. L’update était nécessaire quelques heures plus tard : « Et un earthquake magnitude 6 pour finir la journée ».

Data centers : risque maximum en Californie

De son côté, Business Insider tente de recenser les pannes d’électricité dans la région de San Francisco, qui devraient affecter les data centers locaux. Traditionnellement, la Californie est une terre d’accueil pour l’innovation, les start-up (avec le dynamisme indéniable de la Silicon Valley), les groupes Internet à succès (comme Google ou Facebook) et les centres de données associées à leurs intenses activités.

Dans la zone de la baie de San Francisco, on trouve des acteurs importants engagés dans la location de salles informatiques comme Equinix ou Digital Realty Trust.  Il est possible d’avoir une idée de leur localisation via Datacentermap.com.

Début 2013, GigaOM évoquait la grande concentration des data centers dans les zones à risques associées à des phénomènes naturelles comme les ouragans ou les tremblements de terre. Et la Californie constitue le territoire le plus sensible en la matière sur le territoire américain ( (via @nkgl).

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(Crédit photo : Shutterstock.com –  Droit d’auteur : kropic1)

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