Services informatiques et logiciels : Syntec Informatique veut booster la compétitivité des PME en 2010

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Syntec Informatique table, en 2010, sur une reprise des embauches et sur l’accroissement de la compétitivité des PME pour initier un retour à la croissance.

Après avoir fait face, en 2009, à une « chute spectaculaire » de 7% des investissements en France, le secteur des logiciels et des services informatiques table sur un « retour progressif à la croissance en 2010 », d’après Syntec Informatique.

Dans le cadre de ses vœux à la presse, présentés le 8 janvier dernier, Jean Mounet, le président de la Chambre professionnelle des SSII, des éditeurs de logiciels et sociétés de conseils, estime ainsi que le marché des services informatiques et des logiciels devraient enregistrer un recul de 2 à 3% en 2009, après quatre années consécutives de hausse supérieure de 5%.

Selon Syntec Informatique, 2010 devrait signer un timide retour à une croissance comprise entre 0 et 2% selon les prévisions de novembre dernier.

Alors que l’année 2009 a marqué « un ralentissement du rythme des recrutements« , souligne la Chambre professionnelle dans un communiqué, elle espère que cette année verra l’accélération de la compétitivité des entreprises, à l’heure où le secteur des logiciels et des services informatiques demeure le premier recruteur de cadres en France.

Entre 16 000 et 18 000 personnes ont été recrutées en 2009, principalement des collaborateurs expérimentés, dans les secteurs des SSII, des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseils, contre 40 000 en 2008. Jean Mounet espère que ces branches d’activités embaucheront tout de même entre 20 et 25 000 personnes cette année et que les jeunes diplômés seront davantage prisés.

Pour accélérer la compétitivité des entreprises et tirer le secteur des services informatiques et des logiciels vers le haut, Syntec Informatique compte notamment sur l’innovation et la multiplication des projets métiers “à haute valeur ajoutée technologique” (green IT, mobilité, dématérialisation), ainsi que sur l’externalisation et la rationalisation de la fonction informatique.

Si Jean Mounet se félicite de la place prise par le numérique dans le grand emprunt national -4,5 milliards d’euros sur un total de 35 milliards -, il insiste sur le fait que la réforme de la taxe professionnelle risque de gravement porter atteinte à la compétitivité et à la survie de nombreuses PME du secteur, surtout pour celles qui totalisent moins de 100 salariés et moins de 7,6 millions de chiffre d’affaires.

La nouvelle taxe en vigueur tendrait alors « à capter jusqu’à la moitié de la marge opérationnelle de ces sociétés », estime Jean Mounet.

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