SFR dissipe l’imbroglio du Wi-Fi public

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SFR relativise les prétendus risques sécuritaires liés à l’utilisation, par les abonnés NeufBox, de son Wi-Fi communautaire.

SFR manifeste son désaccord vis-à-vis des potentiels risques sécuritaires liés à l’utilisation des services de Wi-Fi communautaire sur les boîtiers NeufBox.

Le péché originel, aux racines d’un contentieux qui, selon l’opérateur, n’a pas lieu d’être, remonte au 5 février dernier. La mèche s’est allumée des suites d’un appel à vigilance lancé à l’initiative de la fédération France Wireless.

Depuis lors, le torchon brûle entre les deux parties. SFR dément fermement les assertions de son vis-à-vis, lequel n’a pas donné suite à ses recommandations initiales.

Pour mémoire, le document publié à cet égard fait état d’un conflit à l’attribution d’adresses. A savoir que le système alloue à tout tiers connecté via le Wi-Fi public la même IP que celle octroyée au propriétaire de la box.

Au regard des prétendus désagréments sécuritaires qui résulteraient d’un tel état de fait, France Wireless a lancé, à l’adresse de victimes potentielles comptées par millions, une invitation à désactiver la fonctionnalité incriminée, à défaut de pouvoir se prémunir.

Confronté au soulèvement de masse qu’a généré cette annonce, SFR refuse catégoriquement de se laisser faire. Par l’entremise d’un communiqué aux allures de plaidoyer, l’opérateur tire de sa besace un argumentaire béton.

Dans ses grandes lignes, cette réponse cinglante évoque une stricte segmentation des deux univers en question, en l’occurrence le réseau domestique privé et son extension communautaire.

En témoignerait notamment le blocage des ports mis en jeu dans les transferts de données en peer-to-peer. Il semble néanmoins qu’un tiers ait tout loisir de faire usage du protocole Torrent.

Pour appuyer son raisonnement, SFR évoque une distinction des internautes via un système d’identification à la connexion. En effet, le service n’est ouvert qu’aux abonnés NeufBox, tenus de renseigner leur adresse courriel et leur mot de passe.

Par ailleurs, l’emploi généralisé des cookies, adressés indépendamment à chaque machine connectée, offre une meilleure traçabilité des utilisateurs.

Plus généralement, de telles pratiques de partage d’IP entre plusieurs individus sont très répandues dans les lieux publics (écoles, cyber-cafés…). France Wireless est appelé à s’expliquer.

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