Smartphone : Amazon a des idées derrière la Kindle Fire

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Avec le concours de Texas Instruments pour le processeur, de Google pour le système Android, de TMS et Foxconn pour les composants annexes, Amazon envisage d’investir le marché des smartphones à la fin 2012.

Il se murmure qu’Amazon a dans ses cartons un smartphone Android dont il prépare l’intronisation pour le quatrième trimestre 2012.

Ce mystérieux terminal qui n’est pour lors que l’objet de rumeurs éparses reprendrait bien plus que la simple dénomination générique de la gamme Kindle, voire de la tablette Kindle Fire que son constructeur commercialise depuis quelques semaines.

Il perpétuerait jusqu’à la tradition nouvellement instiguée d’un écosystème ultra-dépendant du cloud et propice à des ventes ponctuées d’une marge bénéficiaire réduite, le consommateur réalisant l’acquisition parallèle d’un service logiciel.

Le cabinet d’analyses Citigroup confirme cette impression de déjà vu et rappelle que l’ardoise Kindle Fire est vendue à perte, Amazon misant sur un abonnement annuel à sa bibliothèque numérique en ligne.

Ainsi, le prix de vente de ce smartphone ne dépasserait pas les 200 dollars, quand son coût de production avoisine vraisemblablement les 170 dollars.

Une marge infime qui résulte d’une stratégie tarifaire agressive, doublée de l’enrichissement progressif du catalogue de musique, d’ouvrages dématérialisés et de contenus multimédia disponibles sur l’Amazon Store.

Comme le suggère Fool.com, il est fort probable que Microsoft, dans sa croisade face à un système d’exploitation dont il revendique la propriété intellectuelle, impose une halte à l’entreprise.

A cet effet, WebOS, né du rachat de Palm par HP, se pose en alternative plus que crédible.

D’autant plus que son actuel propriétaire cherche à refermer définitivement le livre d’une aventure écourtée au beau milieu d’un été empreint d’un échec retentissant.

Si un telle éventualité relève encore de l’hypothèse, le développement matériel s’effectue bel et bien en collaboration le taïwanais Foxconn.

La plupart des composants proviendraient toutefois des usines du TMS Business Group, qui contribue déjà à l’assemblage des liseuses numériques de la marque.

Dernier cité au rang de cette coalition sans précédent, Texas Instruments pourrait doter ce téléphone mobile d’un processeur OMAP 4, monnaie courante dans l’univers des appareils mobiles.

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