Smartphone : Google redécouvre la vente directe avec le Galaxy Nexus

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Samsung Nexus Prime - interface

Passé la débandade de son Nexus One, Google s’essaie à nouveau à la vente directe par le canal Internet et ouvre à cet effet une rubrique dédiée sur sa plate-forme Play, avec en tête d’affiche le smartphone Galaxy Nexus.

Google opère un retour aux sources d’un modèle commercial mis au rancart avec l’échec du Nexus One : la vente directe par le canal Internet.

La stratégie semble davantage peaufinée et le cobaye, en l’occurrence un autre smartphone, s’il reste de la même trempe que son prédécesseur, s’appelle désormais Galaxy Nexus. Il est vendu débloqué, sans forfait téléphonique, pour 399 dollars outre-Atlantique.

L’occasion de lui donner un peu d’allant, alors que les stocks s’amoncellent chez les opérateurs, la faute à un relatif insuccès imputable à l’étoile Galaxy Note comme à l’expectative du Galaxy S3.

Pour amorcer son renouveau en tant que revendeur, Google a ouvert sur sa plate-forme Play une rubrique dédiée, dénommée « Devices ». Cette boutique virtuelle permettra aux internautes, américains dans un premier temps, d’acheter ledit terminal… et certainement d’autres produits dans les mois à venir.

Il se murmure tout particulièrement qu’une tablette numérique low cost serait sur les rails, conçue en tandem avec Asus, pour une intronisation pressentie au cours de l’été, autour des 200 dollars, sur le créneau de l’Amazon Kindle Fire.

A défaut d’une confirmation de la part de l’une ou l’autre des deux parties, il convient pour l’heure de se rabattre sur le Galaxy Nexus, commercialisé en France à 579 euros sans subvention, et qui restera le premier smartphone à embarquer en standard Android 4.0 Ice Cream Sandwich.

Elaboré en partenariat avec Samsung, il devait matérialiser la convergence logicielle avec les tablettes, pour accoucher à terme d’une expérience homogène entre les différents terminaux mobiles.

En dépit d’un écran HD de 4,65 pouces en 1280 x 720, d’un processeur double coeur TI OMAP 4460 à 1,2 GHz additionné de 1 Go de RAM, de 12 Go de stockage et d’une autonomie de 9h30 en appel GSM, ce poisson-pilote n’est guère parvenu à s’imposer sur le marché.

De multiples accrocs jusqu’en France l’ont éclipsé aux yeux du consommateur. Témoin ce « paramétrage de dernière minute » qui avait contraint SFR à repousser de quelque 48 heures une sortie en exclusivité, à la mi-décembre.

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