Smartphone : Sony contrôle son Xperia Sola au doigt et au NFC

Mobilité
Sony Xperia Sola smartphone

Curieux smartphone que ce Xperia Sola. Sony Mobile Communications y implémente une technologie de contrôle sans contact basée sur une puce NFC et dénommée « floating touch ».

Sony Mobile Communication dévoile un smartphone d’un nouveau genre : Xperia Sola.

Sous la bannière de « floating touch », l’ex-co-entreprise Sony Ericsson le présente comme le premier modèle à embarquer une technologie de contrôle sans contact, basée sur une puce NFC intégrée.

D’un coup, d’un seul, le tactile prend du relief, sans qu’il ne soit plus nécessaire d’effleurer cet écran de 3,7 pouces en 854 x 480 pour commander l’OS Android Gingerbread 2.3.

A l’image d’un capteur de proximité, le terminal détecte la position absolue des doigts et leur orientation pour mettre en évidence les éléments que désigne l’utilisateur.

Cet artifice de pointage à distance n’est pour l’heure effectif qu’avec le navigateur Web que Google implémente en standard dans son écosystème mobile.

Sony ne s’en cache guère et s’engage à orchestrer tambour battant le cycle de développement de cet outil actuellement sans équivalent sur le marché.

En l’attente de jours meilleurs, le mobinaute se rabattra sur ces deux pastilles Smart Tags programmables fournies en complément. Scannées, celles-ci déclenchent l’exécution d’un maximum de 10 actions (coupure du Wi-Fi, activation de l’alarme, etc.) définies au préalable.

En dépit de cette surenchère à l’innovation, le dénommé Sola (noms de code : Pepper et MT27i) a tout d’un énième smartphone lové en milieu de gamme.

En tête d’affiche, un processeur ST-Ericsson U8500 double coeur à 1 GHz doublé d’un capteur photographique à 5 mégapixels et zoom numérique 16x, habilité à la capture de séquences vidéos en 720p.

Sony annonce une généreuse autonomie de 40 heures en lecture audio (mesure devenue monnaie courante), mais reporte à l’été la transition vers Android Ice Cream Sandwich.

Le marché de la mobilité l’accueillera, à compter de la fin avril, pour 329 euros sans subvention.

Onpeut donc se montrer étonné même après la grande messe du Mobile World Congress de février.

Quand Samsung associe smartphone et pico-projecteur dans le châssis du Galaxy Beam, le Nokia Proview joue les photographes à 41 mégapixels. En parallèle, LG s’attache à l’expérience graphique avec l’Optimus 3D max.


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