Smartwatch : Fitbit déballe Ionic et scelle un accord avec Adidas

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IFA 2017 : Fitbit se lance vraiment à l’assaut des montres connectées avec le modèle Ionic. Une déclinaison sera développée en partenariat avec Adidas.

Acteur majeur du marché des « wearable technologies » avec ses bracelets connectés, Fitbit étend son offre dans le segment des smartwatches : Ionic.

Une première incursion avait été réalisée avec la Fitbit Blaze dévoilée l’an passé. Mais, cette fois-ci, le modèle Ionic apparaît comme une véritable montre connectée avec support des applications tierces.

Côté design, Fitbit propose une montre tout en angles, contrairement à l’Apple Watch. Le boîtier aluminium intègre des lignes en plastique destinées à isoler les différentes antennes pour le GPS, le Bluetooth et le Wi-Fi.

Si l’écran est tactile, l’utilisateur aura également accès à deux boutons sur son flanc droit et un troisième côté gauche.

La montre est déclinée en versions argent, gris et orange.

Si Fitbit est peu prolixe sur les spécifications techniques de l’Ionic, on apprend que l’écran est protégé des rayures par un verre Gorilla Glass 3 signé Corning.

L’écran tactile est de surcroît très lumineux (avec 1000 nits), ce qui devrait permettre de le regarder en plein soleil.

En plus des capteurs habituels, la montre est pourvue d’un GPS et d’un oxymètre qui permet de mesurer la saturation en oxygène dans le sang. Elle est également étanche (jusqu’à 50 mètres) et permet le suivi des mouvements de natation.

Disponible à la vente à partir d’octobre, la Fitbit Ionic sera vendue au tarif de 349,95 euros.

Une version Ionic spécial Adidas sera commercialisée l’an prochain. C’est la première incursion recensée de la marque d’équipements et de vêtements sportifs dans ce segment des smartwatches.

Pebble, Fitbit Pay, FitStar : tout s’intègre dans Ionic

Fitbit a digéré les acquisitions de Pebble et de Vector pour renforcer son expertise dans la conception de montres connectées.

Illustration avec Fitbit OS qui emprunte de nombreux éléments à Pebble OS, le système d’exploitation au coeur des smartwatches Pebble.

S’il s’agit là encore d’un OS propriétaire, Fitbit joue la carte de l’ouverture. Ainsi, les applications Fitbit seront relativement faciles à placer sur le magasin applicatif pour les développeurs, avec un SDK construit sur les standards Web Javascript et SVG.

De plus, les développeurs auront un accès complet à tous les capteurs de l’appareil, y compris la fréquence cardiaque, le GPS et l’accéléromètre.

Sur la montre, les apps seront accessibles via le menu Fitbit App Galery. De plus, les utilisateurs pourront également installer de nouvelles watchfaces tiers via l’application Fitbit (là encore un autre aspect emprunté à Pebble).

A travers la nouvelle plateforme Fitbit Pay (basée sur l’acquisition de Coin du nom d’un fournisseur de cartes de crédit « tout-en-un »), il est possible de réaliser des paiements en mode NFC c’est à dire sans contact à l’aide de l’Ionic. Et cet usage de paiement mobile via « wearables » ne nécessite pas d’interaction avec un smartphone.

Des poids lourds du paiement par carte bancaire sont associés comme AMEX, MasterCard et Visa.

Des fonctions de coaching sportif personnalisé (issues du rachat de FitStar en 2015) sont ajoutées. Elles seront enrichies avec de l’audio et de la vidéo dans le courant de l’automne.

Autre axe important de la stratégie : la musique. Avec 2,5 Go d’espace de stockage, la montre connectée pourra embarquer environ 300 titres. On trouve aussi une passerelle avec le service de radios  Pandora.

Parallèlement, Fibit a aussi lancé son premier casque Bluetooth baptisé Flyer.

 

(Crédit photo : @Fitbit)

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