Snapchat : jusqu’où ira sa valorisation ?

EntrepriseLevées de fonds
snapchat-levee-fonds

Snapchat négocierait un tour de table de 500 millions de dollars. La valorisation de la start-up pourrait atteindre 19 milliards de dollars avec cette opération.

Rien ne semble arrêter Snapchat, dont l’ascension est tout sauf éphémère.

La start-up, qui édite justement une application de partage éphémère de photos et vidéos, préparerait un nouveau tour de table afin de lever des fonds. Bloomberg évoque un montant de 500 millions de dollars, ce qui valoriserait la société entre 16 et 19 milliards de dollars.

Depuis le démarrage des activités de Snapchat en 2011, la start-up a levé un montant global d’environ 650 millions de dollars.

Avec la fourchette haute de 19 milliards de dollars, on est presque au double de sa précédente valorisation, estimée à 10 milliards de dollars lors de la dernière levée de fonds. On est surtout très loin des 3 milliards proposés par Facebook en novembre 2013 pour acquérir l’application communautaire.

Cela positionnerait Snapchat à la troisième place des start-up financées par des sociétés de capital-risque les mieux valorisées au monde. Seuls Xiaomi (terminaux mobiles) et Uber (VTC), avec des valorisations respectives de 45 et 40 milliards de dollars, font mieux.

Au registre des comparaisons, cette valorisation haute de 19 milliards est proche des 22 milliards que Facebook a consenti à débourser pour acquérir WhatsApp en 2014, une start-up dont  l’application de messagerie instantanée compte pas moins de 700 millions d’utilisateurs.

Il ne reste désormais plus qu’à trouver le chemin de la rentabilité pour Snapchat. C’est la publicité qui pourrait bien faire de cette jeune pousse une véritable machine à cash. A cet effet, Snapchat a d’ores et déjà introduit la publicité dans sa rubrique « Our Story ».

Avant cela, en octobre 2014, une première campagne publicitaire – une bande-annonce pour le film « Ouija » – était apparue sur l’application communautaire.

Récemment, Snapchat dévoilait une fonctionnalité de curation de contenus baptisée « Discover ». En étoffant son offre, l’entreprise compte ainsi attirer plus d’utilisateurs et élargir son public. Ce dernier devra d’ailleurs composer avec la publicité présente dans les « éditions » de Discover sous forme de vidéos. Discover s’inscrit donc également bien dans la voie de la monétisation du service.

Lire aussi :