SOAP 1.1 nouveau protocole universel

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SOAP 1.1 est loin d’être sur une pente savonneuse. Ce protocole universel bâti sur la base du langage XML ouvre des perspectives réellement prometteuses : il permettra en effet de faire dialoguer toutes les plates-formes via Internet mais aussi de faire dialoguer les sites Web entre eux et tous les applicatifs du réseau. En attendant son homologation par le W3C, les explications.

SOAP pour Simple Object Access Protocol est un protocole de communication ouvert qui s’appuie sur le XML. Il autorise donc une communication universelle entre applications via Internet. Indépendant des plate-formes, SOAP promet de faire communiquer un site Web avec une application ou une base de données. Certes, des composants d’interconnexion comme CORBA, DCOM et Java RMI existent déjà. Mais, d’après les co-développeurs de SOAP – Microsoft, UserLand, et Developmentor ? aucun de ces composant ne permet de faire dialoguer les applications, les services et les plate-formes d’une façon riche et native.Le nouveau protocole SOAP est décrit comme une API Web, qui s’appuie sur le XML. Et, selon ces partenaires, cela lui permettrait de transformer le contenu écrit en XML en applicatif ! En clair : sous l’action de SOAP, les contenus des sites Web eux même se changeraient donc en commandes. A quoi ça sert ? A se passer quasiment de l’intervention humaine pour échanger des données en continu. Les plates-formes d’agrégation de contenus et de services, les intranets et les nouvelles communautés B to B (Business to Business) comme les places de marchés virtuelles et les sites de commerces électroniques verront tout de suite l’intérêt de cette technologie Car SOAP présage d’une accélération des flux d’information comme de leur volume et pourrait donc jouer un rôle capital dans le développement du commerce électronique.SOAP 1.1 supporte les protocoles SMTP, FTP et TCP/IP et remporte déjà l’approbation de nombreux acteurs de l’e-commerce. Outre, Microsoft, UserLand Software, DevelopMentor, des acteurs majeurs comme Ariba, Commerce One, Compaq Computer, IBM, Intel, Lotus Development et Secret Labs, pour n’en citer que quelques uns, le supportent déjà. Aussi c’est dans l’espoir de le faire homologuer comme norme Internet que Userland vient de déposer SOAP auprès du W3C. De son côté, Microsoft déclare que le protocole se compose en gros de trois parties fondamentales : une ossature qui décrit ce que contient un message et comment effectuer la commande, un jeu de règles de codages qui concerne les types de données des applications, et une convention qui représente la procédure d’appel et de réponse à distance.Avec la venue de SOAP, les co-développeurs lavent déjà leur linge sale en famille… Ainsi, Microsoft déclare que SOAP est le premier protocole d’une série qui permettra de faire avancer sa stratégie de « Web services vision ». Certes, SOAP est ouvert et tout le monde peut donc l’implémenter. Mais, Noah Mendelsohn, un représentant de Lotus au W3C et co-auteur de SOAP 1.1 s’empresse de réfuter l’idée selon laquelle Microsoft serait l’initiateur de SOAP et que toutes les autres entreprises, ses collaborateurs… Quoiqu’il en soit SOAP 1.1 a été reçu au W3C. Et le consortium devra maintenant voter la décision de lui attribuer ou non un groupe de travail pour le réviser et définir sa portée. Et si le W3C trouve que SOAP est un standard solide, cela lui prendra six mois pour le confirmer. Aussi, le premier test que subira SOAP 1.1 se déroulera la semaine prochaine à la conférence WWW9 à Amsterdam.Pour en savoir plus :* Develop Mentor et Soap * La conférence WWW9 d’Amsterdam * World Wide Web Consortium