Sony France : grand déballage des tablettes tactiles « S » et « P »

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Sony Tablet S close-up

Sony France présente ses nouveautés de la rentrée : ordinateurs monobloc, netbooks et téléviseurs 3D s’effaçaient irrésistiblement en faveur de deux tablettes tactiles : « S » et « P ».

A l’occasion de sa journée portes ouvertes, Sony a mis les bouchées doubles pour présenter les dénommées S et P, deux tablettes ambassadrices d’une gamme de rentrée particulièrement exhaustive.

En position de force, au centre du débat, exposées sous une forte lumière tout juste tamisée, les deux ardoises tactiles ont fait sensation.

Eclipsés, les casques Bluetooth, les téléviseurs 3D et les caméras semi-professionnelles.

Même la vénérable série des ordinateurs VAIO, perpétuée par plus d’une dizaine de représentants de tous gabarits et coloris, peinait à s’imposer au regard.

Ce n’est pas tant que le contingent de ces produits destinés au grand public eût fait pâle figure, mais tous les chemins semblaient mener, inexorablement à la Tablet S et à sa petite soeur, la Tablet P.

En première ligne sur leur podium réservé, les deux vedettes désignées ne sont pourtant que d’énièmes terminaux équipés d’Android Honeycomb. Sans surcouche, de surcroît.

Mais comment rester insensible à une offre logicielle fournie et à cette alliance de circonstance avec les Reader Wi-Fi, liseuses numériques de 6 pouces avec étui intégral, stylet et lampe intégrée ?

Le trompe-oeil fait son effet et l’on se prend à rêver d’un écosystème connecté, plus vaste encore grâce à une compatibilité annoncée avec le protocole DLNA (Digital Living Network Alliance) et un port infrarouge consacré à des communications bidirectionnelles.

Autrement dit, les tablettes sont non seulement contrôlables à distance, mais elles font également office de télécommande universelle.

En outre, à la manière d’AirPlay, le lecteur multimédia intégré, solution propriétaire concoctée par Sony, dispose d’un mode de lecture de contenus en streaming vers des centaines de dispositifs sans fil compatibles : téléviseurs interactifs, enceintes Wi-Fi…

S’y adjoint une offre de vidéo à la demande (VOD) via Video Unlimited, l’ambiance sonore par le biais de Music Unlimited et les jeux vidéo avec le PlayStation Store.

En qualité d’appareil résolument dédié à la consommation de contenus, la Tablet S joue toutefois sur une coque bombée, pour un centre de gravité déporté, censé « minimiser l’impression de poids« .

Ce qui n’a rien d’une évidence au premier abord sollicite doublement les phalanges ou le poignet en mode paysage.

Tout dépend de l’orientation, applicable à 360 degrés sans délai de réaction.

Sony Tablet S size comparison

A un système Android Honeycomb des plus classiques s’ajoute un parc d’applications fait maison.

Celui-ci regroupera constamment une cinquantaine de titres sélectionnés des suites de partenariat avec divers éditeurs à l’égard desquels Sony s’est refusé à tout commentaire.

A l’heure d’évoquer une éventuelle politique tarifaire, le refrain s’active sur un credo : une concurrence avouée face à l’iPad et un alignement consécutif des prix.

Ainsi, la Tablet S Wi-Fi à 16 Go s’établira comme un modèle d’entrée de gamme, affiché à 489 euros, contre 589 pour les terminaux embarquant 32 Go de mémoire interne.

Sony Tablet S close-up

La Fnac, Darty et Boulanger en constitueront les principaux distributeurs, à compter mois d’octobre.

Chez les opérateurs, SFR pourrait mener une danse initiée en novembre, avec des exemplaires spécialement équipés d’un module 3G et facturés à hauteur de 599 euros.

En revanche, l’évocation du NFC n’occasionne guère qu’un plissement de lèvres chez les équipes de Sony. « Peut-être dans la prochaine génération« , nous suggère-t-on.

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