Sony Hack : Snapchat étend son business mais on n’était pas censé le savoir

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Impact collatéral du piratage chez Sony Pictures : on découvre que Snapchat avait acquis trois start-up discrètement. Son CEO Evan Spiegel exprime son dégoût.

Quel cachottier ce Snapchat.

La société Internet californienne, qui exploite un service de partage éphémère de photos, a acquis discrètement trois start-up : Vergence Labs (conception de lunettes connectées baptisée Epiphany Eyewear) pour un montant global de 15 millions de dollars, Scan.me (exploitation des QR Codes) pour 14 millions de dollars (partie cash) et AddLive (fonctions de chat en vidéo) pour 10 millions de dollars (partie cash).

Business Insider et TechCrunch ont présenté au grand jour ces deals confidentiels liés à Snapchat. Même si ses activités ne sont pas rentables, les opérations de croissance externe se poursuivent.

C’est ce qui s’appelle un effet collatéral. Avec le piratage de documents internes chez Sony Pictures par le groupe GOP, des correspondances privées par mail sont dévoilées.

Par exemple, des extraits d’échanges entre Michael Lynton, CEO de Sony Entertainment et membre du conseil d’administration de Snapchat, et Evan Spiegel, qui dirige la société éditant cette application communautaire qui fait fureur auprès des jeunes internautes.

Via Twitter, le jeune Net-entrepreneur publie une lettre datée du 17 décembre et diffusée à ses collaborateurs et partenaires.

Il exprime sa colère vis-à-vis des révélations concernant les opérations de croissance externe de sa société.

« Quand nous cesserons d’être en colère et bouleversé, nous continuerons à faire exactement ce que nous voulons (…). On va changer le monde parce que ce n’est pas dans celui-là que nous voulons vivre. »

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