Sony veut déployer ses plus grands films sur tous les terminaux numériques

Mobilité

A l’occasion de la Digital Hollywood Conference, un haut dirigeant de Sony Pictures a déclaré vouloir dupliquer le succès de l’iTunes Music Store d’Apple dans le monde du cinéma.

Sony a un rêve : établir un modèle économique, un plan tarifaire et un modèle de distribution dans le monde du cinéma, à la hauteur de ce que Steve Job, PDG d’Apple, a réalisé dans le secteur de la musique avec son duo iPod/iTunes Music Store. C’est dans ses termes repris par News.com que Michael Arrieta, senior vice-president de Sony Pictures, a présenté sa vision à l’occasion de la Digital Hollywood Conference qui s’est déroulée sur trois jours (du 30 mars au 1er avril).

Le groupe high-tech nippon souhaite exploiter au maximum son fond de catalogues de films à succès (les 500 premiers pour débuter) en le mettant à disposition des consommateurs de produits numériques : Internet naturellement (notamment le service de vidéo à la demande MovieLink dans lequel Sony a investi) mais aussi sur les cartes Flash des terminaux mobiles multimédias ou les appareils numériques de nouvelle génération qui font leur apparition dans les « salons numériques » installés à domicile.

PSP, la nouvelle console portable de jeux de Sony (voir article du 29 mars 2005), va également profiter de cette abondance vidéo en s’appuyant sur le format Universal Media Disc (UMD, propriétaire du groupe nippon). En dehors de la contribution de Sony Pictures qui pourra apporter un titre comme Spiderman 2, Buena Vista Home Entertainment, une division du groupe Walt Disney, compte décliner d’ici le mois de juin cinq de ses blockbusters (dont Pirate des Caraïbes et Kill Bill Vol.1.).