Sparc, Exadata, ZFS, Solaris…Oracle arrose tout le spectre IT

CloudVirtualisation

Sur fond de synergies entre Oracle et Sun (stockage, OS, virtualisation, serveurs…), petit exercice de synthèse de la session 2010 de l’Oracle OpenWorld qui a été dense.

Software : priorité à Oracle Solaris 11

Place au volet software tout aussi dense : les systèmes d’exploitation. Avec la priorité accordée à Solaris 11, « première plate-forme de déploiement pour les bases de données Oracle en environnement critique » sur laquelle un grand nombre d’innovations est attendu.

Dans les grandes lignes, Oracle promet d’améliorer la haute disponibilité des systèmes en « diminuant les interruptions planifiées, tout en améliorant la rapidité et la facilité de déploiement, de mise à jour et d’administration », tout comme les temps de reboot (de quelques dizaines de minutes à quelques dizaines de secondes).

Conçu pour la virtualisation, l’OS assurera l’étanchéité et la sécurité des applications, avec de nombreux indicateurs de supervision. Date de livraison d’Oracle Solaris 11 : premier trimestre 2011.

Dans sa conquête d’un noyau Linux griffé Oracle « incassable » (Unbreakable Enterprise Kernel), les équipes de développements ont remodelé le noyau de Red Hat Enterprise Linux pour optimiser les performances d’Oracle Linux 5 (ex-Oracle Enterprise Linux).

Toujours de cette session Oracle OpenWorld 2010, le groupe de Larry Ellison a présenté la nouvelle génération de progiciels de gestion d’entreprise (Fusion Applications), censés respecter les standards ouverts : 100 modules regroupés en 7 familles de produits (gestion financière, achats et approvisionnements, portefeuilles de projets, ressources humaines, relation clients, chaîne d’approvisionnement, gestion des risques, de la gouvernance et de la mise en conformité réglementaire).

Dans son discours inaugural, Larry Ellison, CEO d’Oracle qui vient de recruter Mark Hurd (son homologue côté HP) pour la co-présidence du groupe, avait soufflé sa propre définition du cloud. Ce terme galvaudé…« Pour nous, c’est une application ou une plate-forme qui peut recevoir des applications, avec des caractéristiques que nous retrouvons dans des offres comme Salesforce.com ou Amazon EC2. »

On gagne en clarté dans le débat cloud, non ?

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