SSD Series 520 : Intel choisit le bon côté de la SandForce

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Intel SSD 520 Series

A l’heure d’introniser ses SSD Series 520, Intel semble bannir tout compromis entre performances, endurance et fiabilité. A l’appui de ces prétentions, les nouveaux contrôleurs LSI SandForce.

Intel lève le voile sur ses SSD Series 520, successeurs de la gamme 510 et premiers à embarquer un contrôleur LSI Sandforce.

A l’appui d’un processus de validation de longue haleine, le firmware en constitue la pièce maîtresse. De son association à un contrôleur SATA-III à 6 Gbits/s découlent d’honorables performances et une durabilité qui conforte Intel dans l’octroi d’une garantie de 5 ans.

Conséquence de l’acquisition automnale de LSI, les microcontrôleurs SandForce volent la vedette à leurs homologues estampillés Marvell et jusqu’alors implémentés en standard dans les SSD d’Intel.

A cet égard, Michael Raam, vice-président et Directeur général de la division composants flash pour le compte de LSI, évoque un travail en étroite collaboration et une refonte quasi intégrale du firmware SF-2281, générateur de multiples désagréments à son arrivée en octobre dernier.

Ses propos repris par Silicon.fr, l’intéressé encense la fiabilité au rang des qualités propres aux Series 520. A raison d’une écriture quotidienne de 20 Go de données, la durée de vie de chacun des cinq modèles de la gamme s’élève à 5 ans, pour un MTBF (Mean Time Between Failures) estimé à 1 200 000 heures.

Côté performances, l’exercice de la lecture aléatoire à 4 Ko accouche de quelque 80 000 opérations d’entrée-sortie (IOPS) par seconde pour les versions de 60 à 240 Go. Le haut de gamme à 480 Go atteint quant à lui les 50 000 IOPS.

En écriture, l’inverse se vérifie : le Series 520 de base tombe à 15 000 IOPS, près de trois fois moins que ses pendants à 180, 240 et 480 Go.

Moins significatif, mais monnaie courante dans les benchmarks et l’analyse qui s’ensuit, le débit tutoie les 550 Mo/s en lecture séquentielle (520 Mo/s en écriture), moyennant des temps de latence avoisinant les 80 millisecondes.

Il en résulte une échelle tarifaire à la hauteur des prétentions d’Intel. De 149 à 999 dollars, soit 134 à 900 euros TTC, le professionnel, plus que le particulier, n’a guère que l’embarras du choix, mais il saura reconsidérer des solutions concurrentes (Kingston, OCZ, Samsung) sensiblement moins coûteuses.