StaffMe : cette start-up recrute une « main d’œuvre étudiante flexible »

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StaffMe lève 500 000 euros pour mettre en relation les étudiants au statut d’auto-entrepreneur et les entreprises pour des « missions ponctuelles ».

Après cinq mois d’activité, StaffMe vient de clôturer une première levée de fonds de 500 000 euros. A travers une plateforme, cette start-up fait la jonction entre les étudiants au statut d’auto-entrepreneurs à la recherche de missions ponctuelles et les entreprises en mal de « main d’œuvre flexible ».

Le financement a été appuyé par une dizaine d’investisseurs parfois piochés dans la base les premiers clients de StaffMe, comme Arnaud Le Bihan (fondateur de Geop Assistance dans le secteur du BTP et de l’assurance) et Guillaume Hedon (co-fondateur de Profideo, dédiée à l’intelligence marketing pour la bancassurance).

Intermédiaire de A à Z

Créée en avril 2016 par Amaury d’Everlange et Jean-Baptiste Achard avec le soutien initial d’ESSEC Ventures, StaffMe effectue un premier bilan encourageant.

Côté base, elle recense 5000 étudiants inscrits et 600 « Staffers » actifs. Côté entreprises, elle revendique une centaine d’entreprises clientes régulières dans la région parisienne dans des domaines divers comme le commerce, la comptabilité, le secrétariat ou la logistique.

« Cette levée de fonds va permettre d’affiner l’algorithme de matching et l’automatisation des processus de facturations inhérents à son activité ainsi que de financer son développement commercial au niveau national », précise la start-up.

Le modèle économique tourne autour d’un système de commissionnement sur l’heure de travail vendue. « Nous jouons de A à Z les intermédiaires entre les étudiants et les entreprises », précise Jean-Baptiste Achard contacté par ITespresso.fr.

Deux factures sont émises à destination des entreprises : une pour rémunérer l’étudiant et une autre pour récupérer le commission qui revient à StaffMe.

La condition du statut d’auto-entrepreneur est obligatoire pour éviter que la start-up ne soit accusée de favoriser le travail au noir, au détriment des agences d’intérim sectorielles par exemple.

En l’état actuel, les mises en relation sont concrétisées par un site Web. Et les étudiants sélectionnés pour une mission sont contactés par SMS. D’ici le début de l’année, une application mobile devrait débarquer.

StaffMe compte élargir son influence en signant des partenariats avec des écoles d’enseignement supérieur en province et recruter pour passer rapidement d’une équipe de 5 à 10 personnes.

(Crédit photo StaffMe : les fondateurs Jean-Baptiste Achard et Amaury d’Everlange)

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