Stagnation du marché des serveurs en 2003

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Le secteur IT connaîtra-t-il une embellie en 2004 ? En tout cas, les entreprises américaines sont en mesure de le dynamiser. Au niveau des ventes de serveurs, IDC constate déjà une embellie aux Etats-Unis.

D’après le cabinet d’études IDC, le marché mondial des serveurs devrait rester stable cette année, dégageant un chiffre d’affaires de 49 milliards de dollars. Par segment, les performances attendues sont une croissance de 34 % pour les serveurs x86 sous Linux, soit 3,1 milliards de dollars, contre une croissance de 8 % pour les serveurs x86 sous Windows, à 15 milliards de dollars. En revanche, les ventes de serveurs Unix devraient afficher une baisse de 5 %, soit un chiffre d’affaires de 19,8 milliards de dollars. Ils représentent 40 % des ventes et dépassent les ventes combinées des serveurs x86 sous Linux et Windows. Mais d’ici 2005, ce ne sera plus le cas, ces derniers représentant alors 43 % des ventes, contre 39 % pour les serveurs Unix.

Optimisme pour 2004

Sur le marché américain, IDC signale une prévision de croissance de 3 % des ventes de serveurs en 2003, représentant un chiffre d’affaires de 18,2 milliards de dollars. Elle est principalement alimentée par les ventes de serveurs x86 sous Linux ou Windows. Est-ce le signe tant espéré d’une reprise des dépenses informatiques outre-Atlantique ? La publication des résultats financiers d’Oracle n’allait pas dans ce sens (voir édition du 15 septembre 2003). De même, l’indice des dépenses informatiques des entreprises américaines établi par le cabinet d’études Gartner sur la base d’un sondage de 20 000 décideurs fait état d’un décrochage au mois d’août : il s’établit à 81 après s’être maintenu à plus de 90 de mai à juillet. A noter que ce sont surtout les petites et grandes entreprises qui sont à l’origine de la baisse de l’index alors que les entreprises du midmarket continuent d’investir. Pour autant, Gartner reste optimiste quant à une relance des investissements informatiques en 2004 aux Etats-Unis, même si celle-ci reste suspendue à une confirmation de la reprise économique américaine.