Star Wars entretient la machine économique Angry Birds

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Angry Birds Star Wars Rovio

La saga à succès des Angry Birds gagne l’interstellaire. L’éditeur finlandais Rovio a noué un accord avec Lucasfilm, la société de production de la franchise Star Wars.

En phase avec le rachat de Lucasfilm par Disney, les Angry Birds investissent le monde galactique de Star Wars.

Un gameplay amélioré, de nouveaux décors dans un cadre interstellaire, une version Windows Phone 8 en approche, et cette  saga à succès signée de l’éditeur finlandais Rovio poursuit son ascension.

La série a déjà enregistré, depuis le lancement commercial du premier épisode, plus d’un milliard de téléchargements. Elle se hisse régulièrement au premier rang de l’App Store d’iOS et du Play Store de Google.

Le dernier volet en date, Bad Piggies, n’a pas dérogé à la règle.

Le modèle économique, qui privilégiait initialement le financement par la publicité affichée au détour de certains menus, s’est progressivement orienté vers des applications payantes.

Seule la version pour smartphones Android reste gratuite. C’est 0,89 euro pour l’iPhone et 2,99 euros pour toutes les tablettes.

La franchise en devient une machine économique. Le merchandising abonde, avec des produits dérivés à foison (peluches, cartables, réveille-matins) et dernièrement, un catalogue jeunesse décliné à toutes les sauces.

Puzzles, livres de coloriage, posters et albums de vignettes Panini sont autant d’articles qui pourraient bientôt se retrouver sous le sapin.

En matière de partenariats, Rovio est chaud bouillant. Illustration la semaine prochaine, lors du grand prix de Formule 1 des Etats-Unis, qui se déroulera à Austin (Texas).

Avec l’accord de Lucasfilm, les marques Angry Birds et Star Wars s’associeront sur les monoplaces des pilotes Lotus Romain Grosjean et Kimi Raïkkönen.

Fort d’un chiffre d’affaires en hausse de 650% sur un an l’issue de l’exercice 2011 (75 millions d’euros), Rovio a d’ores et déjà crevé le plafond en 2012.

L’éditeur envisagerait désormais de quitter son fief de Helsinki pour délocaliser son siège européen à Dublin, l’Irlande séduisant par son taux d’imposition des sociétés, parmi les plus bas d’Europe (12,5%, contre 24,5% en Finlande et 34% en France).

Crédit image : Fejas – Shutterstock.com

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