Stockage : IBM repousse ses limites à 120 Pétaoctets

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Un labo d’IBM conçoit un système de stockage de 120 Pétaoctets de données avec 200 000 disques GPFS gérés en simultané. De quoi alimenter des super-calculateurs à des fins d’analyses complexes en temps réel.

IBM prépare une méga-unité de stockage qui intègrera 200 000 disques durs formatés en GPFS pour une capacité totale de 120 Pétaoctets.

Soit 60 fois la taille de la base Internet Archive et ses 150 milliards de pages Web indexées, selon eWeek UK.

Big Blue n’a pas encore attribué de nom à ce système qui devrait héberger jusqu’à trois trillions de fichiers de taille standard et leurs attributs liés, ces derniers représentant près de 15% du volume des données.

C’est le laboratoire Almaden d’IBM situé en Californie qui prend en charge ce projet pour le compte d’un client qui tient à garder l’anonymat.

« Cet OVNI préfigure peut-être de ce que seront dans quelques années les machines dédiées au cloud computing« , déclare ainsi Bruce Hillsberg, directeur de la division stockage des laboratoires IBM.

Couplée à un super-ordinateur, cette architecture d’un nouveau genre pourrait sensiblement accélérer des démarches telles que les analyses sismiques, les simulations financières ou encore les prévisions météo.

IBM évoque par ailleurs un fier coup de pouce rendu à l’industrie des hydrocarbures comme aux centres d’études moléculaires.

L’ensemble proscrit les ventilateurs en faveur du watercooling, technique de refroidissement par l’eau. En revanche, pas un mot au sujet de la consommation électrique.

Quant au logiciel, il est étudié pour gérer des milliards d’opérations par seconde tout en minimisant erreurs et conflits, sans nuire aux performances.

Ainsi, en cas de défaillance matérielle, il s’initie un processus de déplacement progressif des données d’un volume physique endommagé vers un autre resté intègre.

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