Tablette : RIM fait durer le supplice de sa PlayBook

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BlackBerry PlayBook

RIM balaie avec véhémence la rumeur qui fait état de sa sortie du marché des tablettes et de l’abandon consécutif de la PlayBook. Le constructeur canadien met notamment un point d’honneur à miser sur sa plate-forme QNX.

RIM n’abandonnera pas la PlayBook. Le groupe canadien dément fermement toute éventualité de se retirer du marché des tablettes. Ces déclarations font suite aux suspicions d’analystes, basées sur une suppression de postes chez Quanta Computer, l’un des fournisseurs de composants pour les terminaux de RIM.

Toujours aussi énigmatique, cette PlayBook. Essentiellement destinée à la sphère professionnelle, cette petite 7 pouces ne manque pourtant pas d’innovations aguicheuses.

Passée au cours de l’été dans les locaux d’ITespresso, la première (et dernière ?) tablette tactile estampillée RIM avait laissé des impressions globalement mitigées, ce qui lui avait valu la dénomination de « colosse aux pieds d’argile« .

Un manque cruel d’applications, une dépendance prononcée vis-à-vis des smartphones BlackBerry, le sectarisme d’un système d’exploitation propriétaire… les nombreux griefs portés à son encontre ont peut-être eu raison d’un potentiel qui valait bien les 600 dollars de base. Quoique.

Retentissant, le phénomène TouchPad a donné du grain à moudre aux observateurs. En affichant son terminal phare à 99 euros, HP a poussé la plaisanterie jusqu’à une apogée inattendue qui a vu les produits Android suivre la tendance et accuser des rabais tarifaires considérables.

En conséquence, l’esprit commun semble s’être familiarisé à l’idée de revoir à la baisse la valeur intrinsèque de la PlayBook et de ses congénères à écran tactile. Seul l’iPad, maître à bord, échappe à cette règle.

On le dit sur une pente savonneuse, et pourtant, RIM persiste sur la voie d’une plate-forme QNX appelée à peupler les smartphones d’ici à 2013, sous la forme d’une interface unifiée.

Ainsi, selon la porte-parole Marisa Conway, le groupe « reste attaché au marché des tablettes et à l’avenir de notre OS. Tout abandon de la PlayBook n’est que pure fiction. »

Une alerte « sans frais » que le constructeur aura à coeur de compenser avec la sortie de sa dernière gamme de smartphones.

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