Tablette Vox : la réponse de Kobo à Amazon

MobilitéOS mobilesTablettes
Kobo Vox Tablet

Le Canadien Kobo flaire le filon des tablettes low cost et s’engouffre dans une brèche ouverte par l’Amazon Kindle Fire. Son cobaye, la Vox Tablet, dont la Fnac devrait prendre en charge la distribution.

Comme Amazon avant lui, le Canadien Kobo s’arme de courage et tente une intrusion téméraire sur le marché des tablettes tactiles.

Produit de telles ambitions, un terminal Android de 7 pouces, dénommé Vox et disponible aux Etats-Unis, pour 199 dollars.

Tête brûlée d’un nouveau marché que Barnes & Noble a également investi avec sa Nook Tablet, cette ardoise perpétue un concept entériné avec la Kindle Fire.

Plus qu’un produit aux caractéristiques matérielles somme toute modestes (processeur à 800 MHz, 512 Mo de RA, 8 Go de stockage), il s’agit de vendre un service, un écosystème Android 2.3 si retravaillé qu’il en acquiert particularisme et lettres de noblesse.

Et d’instaurer un nouveau modèle économique au potentiel insoupçonné avant les premières escarmouches d’Amazon : des appareils polyvalents vendus aux alentours des 200 euros, mais qui ne valent guère que de par la cohérence de leur interface logicielle et des contenus annexes.

70 euros plus onéreuse que le lecteur d’e-books du même nom dont la Fnac s’est vu octroyer la distribution exclusive dans l’Hexagone, la Vox Tablet gagne ainsi en surface d’affichage (7 pouces)comme en résolution (1024 x 600).

Au même titre que la technologie tactile, la couleur est de mise, quand l’encre électronique de liseuses se cantonne généralement aux niveaux de gris.

L’implémentation d’un système Android Gingerbread en lieu et place de la suite Kobo Reading Life, destinée à la seule lecture de livres électroniques, offre à cette tablette une polyvalence qui induit le restitution de contenus multimédia tels que des photos et des films.

L’ensemble aurait de quoi séduire s’il ne s’avérait pas, à l’usage, aussi terne que ne l’est le rendu de la dalle intégrée.

L’instabilité constatée d’un Gingerbread à peine remodelé ajoute à l’impression globale de lenteur ainsi qu’à cette autonomie limitée (4 heures), voire ces coupures subites d’alimentation que le LA Times n’est pas parvenu à s’expliquer.

Gageons que l’opportunisme de rigueur imposera une mise à jour salvatrice avant une commercialisation française dont la Fnac tait encore la date.

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur