Télécoms sans frontières reçoit l’appui d’un syndicat de France Telecom

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La section syndicale CFE-CGC/UNSA de France Telecom – Orange vient prêter main forte à l’ONG spécialisée en télécoms d’urgence, qui revendique 300 actions dans 60 pays en douze ans.

Télécoms sans frontières : « soutien » de la CFE-CGC/UNSA France Telecom – Orange

Une action mêlant télécoms et humanitaire que la section syndicale CFE-CGC/UNSA de France Telecom – Orange a tenue à soutenir.

Elle propose à Télécoms sans frontières de monter une « action commune ».

« Notre organisation a des moyens humains, financiers et logistiques internes et externes à l’entreprise », explique Sébastien Crozier, Président la section syndicale CFE-CGC/UNSA de France Telecom – Orange (et membre du comité central d’entreprise de l’opérateur). « Ce sont autant de coûts et de charges en moins pour TSF. »

C’est la première formation syndicale à appuyer officiellement l’ONG.

Mais cela n’engage pas la direction du groupe France Telecom en raison des risques de conflits d’intérêt.

En effet, l’opérateur qui parie sur une croissance de ses activités dans des marchés émergents comme l’Afrique.

L’opérateur prend parfois position dans des zones de risques de conflits ou de turbulence comme ce fût le cas récemment en Tunisie, en Egypte et en Syrie.

D’ailleurs, France Telecom – Orange a annoncé qu’il renonçait à entrer sur le marché mobile de ce dernier pays malgré une première missio d’exploration.

Les troubles actuels pour un changement de régime en Syrie semblent avoir pesé dans la balance.

Télécoms sans frontières : seule « ONG techno dans les services d’aides humanitaires de l’UE »
Créée en 1998, Télécoms sans frontières se considère comme la première ONG spécialisée en télécommunications d’urgence : centre télécoms d’urgence, opération de téléphonie humanitaire, coopération et développement, renforcement de capacité, formations…Au  niveau européen, elle se présente comme la seule « ONG techno dans les services d’aides humanitaires de l’UE ». TSF a effectué des missions (« 300 actions ») dans une soixantaine de pays. L’équipe est composée d’une cinquantaine de personnes (20 salariés, 30 consultants). Elle dispose de trois bases opérationnelles (Pau, Managua et Bangkok) et d’une représentation à Washington. En 2006, elle a obtenu le statut de « premier intervenant du cluster en télécoms d’urgence ». Parmi ses partenaires financiers, on trouve des acteurs télécoms comme Immarsat, Vodafone Foundation, Eutelsat ou Cable & Wireless. Mais le principal contributeur, c’est la Commission européenne qui agit en fonction des crises. Sinon, l’ONG dispose de son propre fonds d’urgence d’1,5 million d’euros qui lui permet de s’engager à son gré. En cas de crise, l’ONG s’engage à arriver sur le théâtre des opérations humanitaires dans les 24 heures une fois l’alerte donnée. Et elle peut maintenir une mobilisation sur une période de 30 jours pour accompagner les secours sur place.

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