Téléphonie mobile : un nouveau consortium se concentre sur l’après 3G

Mobilité

Sept opérateurs mondiaux réfléchissent à une approche commune d’un futur
réseau haut débit mobile.

Sept des plus grands opérateurs de téléphonie mobile se sont associés pour former le groupe NGMN (Next Generation Mobile Networks). Ce think tank, qui sera installé au Royaume-Uni, servira d’espace de discussion pour les opérateurs et les fabricants concernant le développement du haut débit sans fil après la 3G.

« Notre objectif consiste à établir des objectifs de performances clairs, des recommandations fondamentales et des scénarios de déploiement autour d’un futur réseau mobile haut débit de grande ampleur », peut-on lire sur la page d’accueil du site NGNM.
Le consortium regroupe China Mobile, KPN, NTT DoCoMo, Orange, Sprint Nextel, T-Mobile et Vodafone. NGMN est présidé par Thomas Geitner, le directeur exécutif de la division Nouvelles technologies et Innovations de Vodafone.

Cette initiative vise à modeler le développement des futurs réseaux mobiles en leur faveur. NGMN consultera les fabricants de téléphones, sans toutefois leur accorder un droit de participation, et travaillera en marge des organismes de normalisation existants. NGMN consacrera le plus gros de son travail à l’interopérabilité entre les nouveaux services et les infrastructures existantes.

De nombreuses technologies porteuses ont proliféré sur les réseaux 2G et 3G à travers le monde, entraînant pour le consommateur une certaine confusion et obligeant les opérateurs à développer certaines technologies incapables d’interagir avec les autres systèmes. La garantie d’une meilleure interopérabilité permettra de diminuer les coûts des opérateurs et de réduire ainsi les prix pour le consommateur.

Traduction d’un de Vnunet.com en date du 18 septembre 2006