Test 3M Privacy Screen Protector : et les tablettes s’évanouissent

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3M Privacy Screen Protector

3M s’invite dans le débat de la mobilité et apporte, grâce à d’astucieux filtres plastifiés, un peu de confidentialité. Plus qu’un produit, c’est un concept : ITespresso.fr vous fait part de son expérience avec le Privacy Screen Protector.

A la recherche d’une intimité perdue, 3M s’investit d’une mission a priori complexe, tant les aspirations nomades des terminaux tactiles impliquent essentiellement un usage en public, sous des regards parfois malveillants. L’incarnation du sauveur potentiel se présente sous la forme d’un étrange filtre dénommé Privacy Screen Protector.

Le dispositif est vendu à 16 euros dans sa version destinée aux smartphones, quand le grand format pour tablettes 10 pouces s’écoule à 40 euros.

Une solution de protection originale et relativement peu onéreuse, quoique l’allure générale, trompeuse, laisse de prime abord penser à une arnaque qui adopte la fine silhouette d’un morceau de plastique rigide.

Et pourtant, une certaine technologie Comply s’octroie un rôle discret mais déterminant et bien effectif, dans ce concentré d’ingéniosité dont l’aspect rigide rappelle les supports utilisés en radiographie.

Sommaire, l’emballage reprend le traditionnel format A4. Le concept s’y expose généreusement, en deux illustrations évocatrices : selon l’angle de perception, l’écran est plus ou moins lisible. Simple et efficace.

Il va de soi que l’utilisateur, les yeux rivés sur sa tablette, situé bien en face de l’affichage, fait office de point de référence. Plus on se décale en rapport à cet axe, plus la dalle s’habille d’un voile noir qui a tôt fait de dissuader les regards mal avisés.

A cette offre somme toute limitée ne s’adjoint aucun manuel d’utilisation. Tout est imprimé à même la surface cartonnée de la pochette qui fait office de contenant.

En tout et pour tout, cinq étapes de rigueur rappellent qu’un respect scrupuleux du protocole d’application vaut bien quelques instants de minutie afin d’éviter les bulles parasites.

Malheureusement, la réalité requiert une sacrée dextérité pour s’en tire à moindre dommage.

Une fois solidement arrimé à sa tablette (une Galaxy Tab 10 pouces dans le cas présent), le Privacy Screen Protector dépasse légèrement sur les bords horizontaux (en longueur, quelques millimètres de part et d’autre), ce qui complique quelque peu l’expérience en mode portrait, une gêne se faisant constamment ressentir.

Or, c’est précisément en complément à cet usage que se pose cet artifice dès lors imparfait, inactif quand l’appareil s’incline de 90 degrés pour goûter aux joies du format paysage.

Est-ce dû à l’analyse d’un balayage, d’une trame ? L’utilisateur lambda ne se l’expliquera pas, et n’en mourra pas pour autant.

Il s’en reprendra néanmoins à plusieurs fois avant d’obtenir un résultat idéal, aligné sur tous les plans et dénué de ces bulles d’air qui se parent de mille couleurs à la lumière du jour, lorsque l’écran s’éteint.

Ces parasites transparaissent moins à l’utilisation, mais elles perturbent bel et bien l’affichage, notamment dans les zones les plus claires.

De rigueur, les quelques décollages successifs ne semblent pas nuire à une adhérence qui se prolonge malgré les maltraitances infligées au Privacy Screen Protector.

3M semble d’ailleurs avoir tout prévu, avec ces deux orifices pratiqués à même le filtre. Certes disgracieux, ils prêtent généreusement leur concours à l’heure de réajuster l’alignement.

3M Privacy Screen Protector boîte

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