Test BlackBerry PlayBook : une « tablette colosse aux pieds d’argile »

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PlayBook-clavier

Avec sa tablette tactile BlackBerry PlayBook, RIM investit un nouveau champs de concurrence. ITespresso.fr a pris le temps de tester l’appareil qui a certaines qualités mais aussi des gros défauts.

Interactions avec le monde extérieur

Renfermée sur elle-même, dites-vous ? Cela rappelle diablement l’iPad, dépourvue de ports USB et du slot SD conventionnel.

Eh bien, la PlayBook fait partie de cette catégorie de produits qui ne jurent que par la technologie propriétaire.

Le transfert de fichiers s’effectue donc exclusivement par câble USB ou par Bluetooth. Exit les clés et disques durs externes, adieu les cartes multimédia.

Jamais sans mon smartphone ? Toujours est-il que la PlayBook forme un couple détonant avec la gamme des téléphones mobiles BlackBerry.

Le credo justifie l’air de famille qu’on établit au premier coup d’œil entre la tablette et les smartphones estampillés RIM.

Dans la vie, il y a dépendance et dépendance. Tout est une question de degré. La PlayBook n’a pas choisi son destin. Son fabricant le lui a imposé.

Orpheline de son smartphone attitré, la tablette n’est pas inutilisable, mais elle est comme amputée d’une jambe, privée d’un frère spirituel.

Dans une optique de fidélisation, RIM a instauré cette stratégie aussi agressive que discutable.

Novatrice à première vue, la technologie dénommée BlackBerry Bridge condamne l’utilisateur un tant soucieux de mobilité à se coltiner son téléphone partout où il emmène sa PlayBook.

Il serait erroné d’affirmer que l’un ne va pas sans l’autre, mais la réalité s’en approche.

Concrètement, le fonctionnement du logiciel des certains logiciels intégrés (de type messagerie) n’est assuré que lorsque le smartphone associé à la tablette se trouve à proximité.

Un procédé de synchronisation y récupère alors les courriels, contacts et données de l’agenda, pour les transmettre à la Playbook.

En l’absence de communication, certaines icônes restent grisées sur la PlayBook.

A défaut d’un smartphone compatible, l’unique solution consiste à se rabattre sur des interfaces en ligne de type Hotmail ou Gmail.

A la rigueur, le téléchargement d’applications tierces par l’intermédiaire de l’App World peut résoudre le problème. On perd cependant l’usage d’une grande partie des services BlackBerry OS.

En compensation, l’association par Bluetooth est une formalité. Le processus est ultra-sécurisé et requiert de jongler entre les deux terminaux pour entrer une série de mots de passe.

Fastidieuse en soi, la tâche, une fois réalisée, unit les deux appareils jusqu’à résiliation du partenariat par l’utilisateur.

(Lire la suite page 7 : Communication avec un ordinateur personnel)

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