Test écran AOC e2352Phz : pas chère, ma 3D passive

Mobilité
écran AOC 3D

AOC prend à bras le corps l’épineux dilemme de la 3D et en implémente une technologie passive dans l’e2352Phz, un moniteur dont les tarifs agressifs n’ont pas laissé de marbre ITespresso.fr, qui rend son verdict.

Déballage et configuration initiale

Coloré à souhait, l’emballage volumineux annonce à lui seul la couleur : AOC promet un moniteur peu gourmand en énergie grâce à son panneau LED doublé d’une fonction d’auto-extinction.

Bien en évidence, le logo de Windows 7 donne un élan de modernité à un ensemble que la pensée commune associera consécutivement à des ordinateurs de dernière génération. De quoi augurer d’une expérience optimale dans l’exercice de visionnage de contenus 3D.

Une donnée choque toutefois parmi tant d’autres qui passeraient volontiers inaperçues : le taux de contraste dynamique, évalué à 20 000 000 : 1, alors que les normes actuelles se chiffrent plutôt en milliers.

L’heure venue de passer au choses sérieuses, l’e2352Phz s’extirpe sans mal d’un unique polystyrène qui renferme également un cédérom de pilotes, indispensables non seulement dans l’optique d’obtenir un rendu correct, mais aussi pour éviter cette irrémédiable granulation de l’image dès lors que l’on élève la définition au-delà des 1024 x 768.

En un mot comme en cent, installer les drivers est un impératif, ils sont là pour ça. Accessoirement, ils permettront d’exploiter la puissance toute relative des enceintes intégrées à un corps volumineux dont la masse à nu dépasse les 3 kilos.

A noter toutefois que le processus requiert l’intervention manuelle de l’utilisateur. Aucun assistant d’initialisation, ni même un sempiternel Setup, ne s’enclenche à l’insertion du média dans le lecteur optique de la machine cible.

A défaut d’un exécutable, le manuel PDF inclus remplit un office salutaire et engage l’usager dubitatif à ouvrir le gestionnaire de périphériques pour mettre à jour le pilote Microsoft fourni par défaut.

Une fois la procédure finalisée et le moniteur mis sur pied, l’ensemble s’avère suffisamment esthétique pour s’intégrer idéalement à tout bureau.

Non réglable en hauteur, l’e2352Phz est à peine inclinable à la verticale. Il offre néanmoins une connectivité complète, avec ce traditionnel port VGA (connexion solide du câble fourni), un DVI (cordon en option) et un HDMI 1.4 (câble fourni, c’est assez rare pour être souligné).

S’y adjoignent une entrée et une sortie son, intégrés dans un châssis de 60 x 42 centimètres, pour 11,4 cm d’épaisseur.

Bruyantes, peu accessibles et mal intégrées dans leur logement, les quelques touches de contrôle ont leurs fonctions respectives gravées à même le contour de l’écran.

Autant dire que des conditions de sous-exposition ne permettent pas de les distinguer. On se prend alors régulièrement à tâtonner, jusqu’à déclencher l’extinction par inadvertance.

Une fois le coup de main acquis, l’affaire n’est guère plus qu’une question d’habitude, malgré cette désagréable sensation de sollicitation, même brève, de l’esprit, lequel initie un processus quasi inconscient d’attribution d’un rôle à chaque bouton. Condition sine qua non à une expérience d’autant plus contrariée.

Si toutes ces commandes donnent accès à une kyrielle de menus, chacune offre également un raccourci vers une fonction-clé : le – pour permuter entre 2D et 3D et le + pour régler le volume sonore.

AOC e2352Phz couleurs

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