Test Fold-Up Keyboard : la troisième jambe de Logitech

Déballage et tour du propriétaire

Les emballages se suivent et se ressemblent chez Logitech. Le manuel, lui, est l’un des plus aboutis qu’il ait été donné au constructeur suisse de fournir à ses clients.

Cette prouesse tient simplement au caractère multilingue de l’ouvrage. Un moindre bien tant la mise en place du dispositif s’apparente à un chemin en ligne droite d’un point A à un point B.

La plus ardue des tâches préliminaires consiste certainement à soutenir du regard cette silhouette disgracieuse faite d’un plastique dur dont les parois sont si fines qu’on les prendrait volontiers en pitié.

C’est d’autant plus regrettable que le châssis, dans sa modularité exemplaire et sa légèreté remarquée, demeure physiquement cohérent, ces orifices et protubérances exceptés.

Increvable dans l’exercice de mise en place et de rangement, le Fold-Up Keyboard pourrait disposer en toute légitimité d’un sceau labellisé « ouverture facile ». Et sécurisée, de surcroît.

Irritant mais bien à propos, le cliquetis distinctif qui confirme la fermeture effective se fait néanmoins un peu trop bruyant sur des surfaces dures telles qu’un bureau.

Ces modalités de rigueur, automatisées d’un apprentissage de quelques minutes, laissent place à une déception de taille : insérée dans le logement réservé à cet effet, la tablette ne fait corps avec son hôte qu’en position horizontale.

Inutile de tenter une inclinaison opportune : le sempiternel paysage conserve l’exclusivité d’un mécanisme malencontreusement dépourvu d’un éventuel permutateur matériel.

L’expérience de consultation de contenus textuels perd inévitablement en saveur, au profit des films. Qui peut le moins ne peut cependant pas le plus.

Lot de consolation pour une loterie dépourvue d’un grand prix, l’ensemble inspire une robustesse bienvenue dans le cadre d’un mobilité accrue.