Test HP EliteBook 8640p : vraiment pour les pros ?

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Côté gauche HP EliteBook 8640p

Nouveau test pour ITespresso.fr. Cette fois-ci c’est le PC portable HP EliteBook 8640p, destiné aux professionnels, qui est passé au crible.

Passons au touchpad, lui aussi non exempt de tout reproche. Il occupe pourtant une surface généreuse : ses quatre boutons inclus, il mesure les deux tiers du clavier en hauteur et un bon tiers en largeur. Malheureusement, le confort d’utilisation n’est pas à cette image.

Son revêtement est tout sauf lisse. Il accroche, inexorablement, condamnant toute fluidité dans le déplacement. Et la précision de pointage s’en ressent. On a vite fait d’adopter une souris USB, même basique.

Evidemment, les gestuelles tactiles en pâtissent. Le défilement à deux doigts (pas de molette virtuelle comme sur un nombre croissant de machines) est un cauchemar qui, de surcroît, nécessite un réglage aberrant de la sensibilité du touchpad.

Pas plus de compliments à l’adresse des quatre boutons cliquables, lesquels s’enfoncent mollement, avec une conviction à peu près aussi minimale que celle d’un utilisateur forcément désabusé. On a vu diablement mieux.

HP EliteBook 8640p touchpad

Heureusement, ou pas, l’écran sauve la mise, dans une moindre mesure. Dès l’allumage, la dalle TN mate de 14 pouces paraît bien sombre comparée à ses homologues. En revanche, la clarté et les détails sont au rendez-vous, tant que l’on ne pousse pas trop loin le processeur graphique.

Le rendu est censé bénéficier d’un traitement anti-reflets. Le constat ne saute cependant pas aux yeux sans une analyse minutieuse qui mène à une conclusion univoque : inutile d’envisager une utilisation directement sous les rayons du soleil. Même à l’ombre, il faut redoubler de vigilance pour conserver un bon angle de vision.

Dès lors que l’on incline un tant soit peu le panneau, ou que l’on s’en décale légèrement, il devient ardu de distinguer, dans un premier temps, les caractères. Plus l’on va et plus les formes se dilatent, laissant place à des aberrations chromatiques. Tout ceci alors que l’on n’applique qu’une inclinaison d’une cinquantaine de degrés.

Le résultat reste très supportable, mais se pose en inconvénient d’une telle technologie d’affichage, encore loin d’arriver à la cheville de l’IPS d’Apple. La donne change quelque peu pour la luminosité, acceptable a partir de 40% de son niveau maximal, et dont l’amplitude demeure convaincante quelles que soient les conditions d’éclairage.

Pour plus de pertinence dans le résultat, mieux vaut privilégier un réglage manuel. Le capteur de lumière extérieure n’est pas encore totalement au point. Il semble surtout favoriser les économies d’énergie, sans trop se préoccuper de la vue de l’utilisateur ni de la température des couleurs.

En outre, si les charnières semblent parées pour subir les pires traitements, rabattre l’écran requiert une douceur certaine. En fin de course, le basculement s’accélère, quand bien même l’on diminue la pression. Violents du poignet, s’abstenir.

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